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Les femmes exerçant le commerce transfrontalier appelées à renforcer leurs capacités dans le domaine des TICs

Le Gouvernement du Burundi à travers le ministère de la solidarité nationale, des droits de la personne humaine et du genre et le ministère en charge du commerce en collaboration avec les agences des nations unies dont l’ONU femmes et le PNUD, ont organisé lundi 19 juillet 2021 à Makamba, des consultations régionales avec les femmes exerçant le commerce transfrontalier. Etaient présentes dans ces activités, les femmes en provenance de Makamba, Rumonge,Ruyigi,Cankuzo, Bururi et Rutana.

Procédant à l’ouverture de ces consultations, le conseiller du ministre en charge du genre Salvator Ndayegamiye a invité les participants à cette réunion de consultations à se regrouper en association ou en coopérative pour augmenter leurs capitaux afin de participer activement à la compétition régionale et continentale dans le commerce transfrontalier.

Salvator Ndayegamiye a aussi appelé les femmes exerçant le commerce transfrontalier à renforcer leurs capacités dans le domaine des technologies de l’information et de la communication , secteur clé pour savoir les prix actuels sur le marché, les moyens de transport, les marchés se trouvant dans la région et sur le continent etc.

Du côté gouvernemental, le Conseiller du ministre ayant le genre dans ses attributions a rappelé que le Gouvernement du Burundi ne ménage aucun effort pour soutenir la femme burundaise dans ses activités d’auto développement, en témoigne la mise en place de la Banque pour le développement de la femme au Burundi. Il a en outre remercié les partenaires techniques et financiers dont le PNUD et l’ONU femmes pour leurs appuis multiformes dans le cadre de promouvoir l’autonomie de la femme burundaise.

Quant au Consultant Léonidas Ndayizeye, il a indiqué que l’objectif de ces consultations régionales avec les femmes exerçant le commerce transfrontalier est de fournir une plateforme qui permet aux femmes d’exprimer leurs besoins pour faciliter le commerce transfrontalier surtout dans le cadre d’accéder pleinement aux opportunités du marché commun dans la région et la zone de libre échange continentale africaine et de préparer un rapport qui fournira des contributions pour les documentations des questions régionales sur les femmes dans le commerce transfrontalier qui pourrait éclairer les négociations pour mettre en place un protocole additif spécial pour les femmes.

Le Consultant Léonidas Ndayizeye a aussi souligné que ces consultations régionales viennent contribuer pour identifier les défis rencontrés par les femmes exerçant le commerce transfrontalier , réfléchir sur les mécanismes permettant de suivre les progrès déjà accomplis dans ce secteur et participer dans l’amélioration du commerce dans les zones de libre échange continentale africaine où 54 pays sur 55 pays du continent africain ont déjà ratifié dont le Burundi.

Après les travaux en groupes, les femmes exerçant le commerce transfrontalier ont énuméré pas mal de défis à corriger notamment l’absence aux points d’entrée et sortie du Burundi, des bureaux d’information commerciale, le harcèlement de tout genre, la corruption, les lois régissant le commerce transfrontalier rédigés en français, l’élasticité du temps du traitement des dossiers, la pandémie du Covid19, les difficultés du non accès au capital financier, le non accès à l’information nécessaire et connaissance des opportunités pour mieux faire le commerce transfrontalier au Burundi, peu de connaissances en matière des technologies de l’information et de la communication etc.

Signalons que ces cadres de consultations débutés dans la région sud vont se poursuivre dans d’autres régions du pays.

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