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La population appelée à dénoncer les cas de maltraitance infligés à l’enfant

La commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH) a organisé vendredi 22 janvier 2021 un point de presse à Bujumbura où il a déclaré que depuis quelques jours, cette commission observe une recrudescence de cas de violation des droits de l’enfant à différents endroits.

La Vice-Présidente de cette commission Consolate Habimana a rappelé que les droits de l’enfant sont sacrés, de par la culture burundaise et les différentes lois nationales et conventions internationales que le Burundi a ratifiées.

Elle a aussi indiqué que l’enfant devrait grandir dans un environnement de bonheur, d’affection, de compréhension et de sécurité en bénéficiant d’un épanouissement intégral de sa personnalité, son développement physique, mental, moral et social.

Au regard de l’arsenal juridique international et national, la Vice-Présidente a exhorté la population burundaise en général et tout particulièrement les parents , les tuteurs, les responsables scolaires et les prestataires spécialisées assurant la garde des enfants , de tenir pour crime abominable la violation des droits et du bien- être de l’enfant.

Selon Consolate Habimana, tout burundais et toute personne résidant au Burundi est appelé à s’investir et à demeurer vigilants afin de dénoncer chaque cas auprès des autorités compétentes pour contribuer à la protection et la promotion des droits de l’enfant.
La CINDH recommande toutefois aux autorités judiciaires et policières concernées par l’application de la législation relative aux droits et à la protection de l’enfant de mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour donner effet aux dispositions de ces instruments juridiques et décourager toute pratique incompatible avec l’épanouissement intégral et harmonieux de la personnalité de l’enfant.

En conclusion, la Vice-Présidente de la CNIDH a indiqué que cette commission a déjà commencé des enquêtes qui lui permettront de savoir les causes profondes de ce comportement anormal, pour faire des propositions au Gouvernement, afin d’améliorer la protection des droits de l’enfant au Burundi.

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