Le Burundi a officiellement lancé vendredi 27 novembre 2020 des cérémonies de la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et filles au Burundi, édition 2020. Les cérémonies se sont déroulées au stade de Muramvya et ont vu la participation de différentes autorités du pays dont le Vice-Président de la République Prosper Bazombaza, le ministre de la solidarité nationale, des affaires sociales et du genre Imelde Sabushimike, les représentants des agences onusiennes accrédités au Burundi et biens d’autres. Le thème retenu pour cette année est «orangeons le Burundi : Ensemble pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles.
Le représentant coordinateur du système des nations unis pour le Burundi Richmond Tiemoko a indiqué que le système des Nations Unies travaille aux côtés du gouvernement pour éradiquer les violences faites aux femmes et filles suivant le mot d’ordre « Unis dans l’action ». Il a fait savoir que cette campagne de mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles en est l’exemple le plus éloquent relancé par le secrétaire général des Nations Unies. Le représentant du système des Nations unis au Burundi a rappelé que les Nations Unies appellent à ne laisser personne de côté surtout les femmes les plus marginalisées, appuyer les mouvements des femmes et des jeunes, centrer les interventions sur la victime et demander des comptes aux acteurs, mettre en œuvre des approches multi sectorielles a indiqué L’engagement du système des Nations Unies au Burundi privilégie ainsi d’appuyer la mise en œuvre de toutes les politiques et stratégies en lien avec l’égalité des droits et l’autonomie action des femmes inscrites dans le plan national de développement, a poursuivi le représentant résident du système des Nations -unis au Burundi.
Le ministre de la solidarité nationale des affaires sociale et du genre, Imelde Sabushimike a précisé que le Burundi s’est joint au monde entier pour lancer officiellement la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et filles, une période qui a commencé le 25 novembre et qui va se terminé le 10 décembre. Pour Imelde Sabushimike, cette campagne constitue également une occasion d’auto-évaluation pour les intervenants du secteur de la lutte contre les violences basées sur le genre en vue de pérenniser les acquis et adopter les meilleures stratégies pour surmonter les contraintes et défis persistants. Elle interpelle les agents de la santé et les médecins en général de bien suivre les victimes des violences car ces dernieres sont en désespoir et ont besoin d’un accompagnement, a précisé Imelde Sabushimike.
Le Vice-Président de la République Prosper Bazonbaza qui a représenté le gouvernement du Burundi a demandé aux instances judiciaires de trancher le plus tôt possible les dossiers en rapport avec les violences et a précisé que les violences sont faites non seulement aux femmes et filles, que les hommes et les enfants en subissent aussi. Il a interpellé tout à chacun d’aider dans l’urgence les victimes des violences, les amener dans les hôpitaux, les faire comprendre de leur état surtout l’entourage de ces victimes.
Les activités se sont clôturées par une remise de certificats et une enveloppe aux femmes qui se sont distinguées dans la lutte contre les violences faites aux femmes et filles.