Le ministère de l’industrie et du tourisme a organisé mardi 17 novembre 2020 un atelier de lancement et de consultation nationale pour l’élaboration de la stratégie nationale de mise en œuvre de l’accord zone de libre-échange continentale africaine(ZLECAF).Cet atelier est organisé dans le but de trouver ensemble des solutions, élaborer des stratégies nationales nécessaires pour pouvoir identifier des marchandises de valeur que possèdent le pays, des marchandises exportables.
Le lancement de la signature de l’accord de la zone de libre-échange continentale africaine a eu lieu le 21 mars 2018 à Kigali au Rwanda. Le Burundi fait partie des 54 sur 55 Etats membres de l’union africaine qui ont déjà signé cet accord. 32 Etats avaient déjà ratifié cet accord mais seulement 28 Etats avaient jusque-là déposé leurs instruments de ratification à la commission de l’Union Africaine, le Burundi n’a pas encore ratifié cet accord.
Le secrétaire permanent au ministère du commerce et de l’industrie qui a ouvert cet atelier a indiqué que l’intégration régionale effective au ZLECAF permettra au Burundi d’exploiter d’autres opportunités d’investissement et de renforcer la libre circulation des biens et des hommes d’affaires pratiquant ce commerce. Il y aura échange des marchandises, amélioration de la sécurité alimentaire et bien d’autres pour relever la balance commerciale, a souligné le secrétaire permanent.
Le consultant Ndayishimiye Prudence a indiqué qu’ils vont faire tout ce qui est possible pour améliorer la balance commerciale du Burundi qui est déficitaire, les importations sont plus supérieures aux exportations, a conclu prudence Ndayishimiye.
Selon l’expert Mutwa Chrysologue, pour pouvoir inverser la tendance de la balance commerciale qui est déficitaire pour qu’elle soit excédentaire, il faut qu’on inverse la tendance pour tous nos échanges et accroitre également le marché et à partir de là étendre même sur d’autres marchés.
Les participants à cet atelier ont fait savoir qu’ils vont également travailler à l’intérieur du Pays pour pouvoir analyser et tenir en considération les idées de la population.