Alain-Guillaume Bunyoni est un officier de police de grade de Commissaire de Police Général (CPG) équivalent du Général des armées. Il était jusqu’au 23 juin 2020 Ministre de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes.
Il est né en 1972 dans la commune de Muha, zone Kanyosha dans la province de Bujumbura Mairie, dans une famille de 6 enfants. Il a même six enfants dont 4 filles et 2 garçons.
Son parcours intellectuel a commencé en 1978-1984, à l’école primaire de Kanyosha. Il a fait ses études secondaires à l’Athénée de Bujumbura devenu plus tard Lycée de Rohero (1985-1990) puis au Lycée de Rutovu (1990-1993) et à l’Université du Burundi en 1994 qu’il a vite quitté pour rejoindre le maquis du mouvement du CNDD-FDD. Alain-Guillaume Bunyoni possède 2 diplômes supérieurs délivrés par correspondance par l’école biblique Emmaus, l’un de 4 ans et l’autre de 2 ans.
Avec la signature de cessez-le feu entre le mouvement CNDD-FDD et le gouvernement du Burundi en 2003, Alain-Guillaume Bunyoni est devenu Coordinateur de l’Etat-major intégré de la police nationale en 2004.
Il a successivement occupé les postes de Directeur Général de la police nationale et point focal national du Centre africain d’étude et de recherche sur le terrorisme entre 2005 et 2007, 2 fois ministre de la sécurité publique du 7 novembre 2007 au 11 novembre 2011 puis de 2015 jusqu’au jour de sa nomination à la primature. Avant de regagner le poste de ministre de la sécurité publique, il était Secrétaire Exécutif Permanent du Conseil National de la sécurité et Chef de Cabinet Civile du Président de la République de 2011 jusqu’en novembre 2014.
Dans un entretien qu’il a accordé à notre rédaction, Alain-Guillaume Bunyoni nous a indiqué que son loisir est la prière, la lecture de la bible, le travail que le gouvernement lui a confié ainsi que le travail visant le développement de sa famille.
Il précise qu’il déteste le péché parce que selon Alain-Guillaume Bunyoni le péché peut plonger quelqu’un dans le mal. « Je n’aime pas des gens qui violent la loi et les règlements en vigueur dans le pays ainsi que les paresseux parce que ces catégories de gens peuvent conduire le pays dans des situations difficiles », a souligné Alain-Guillaume Bunyoni.
« Je salue la bonté du Seigneur qui m’a gardé pendant la période de guerre dans laquelle j’étais impliqué parce plusieurs de mes compagnons de lutte ont péri pendant ce temps-là », a-t-il conclu.