L’Agence de Promotion des Investissements (API) a organisé du 4 au 5 juin 2020 à Gitega une retraite d’information et de formation des professionnels des médias sur les activités de cette agence. Le Directeur de l’API, Désiré Musharitse a annoncé qu’il est conscient que le succès de l’API dépend fortement de la qualité de l’information disponible sur l’institution et de sa communication avec les différents intervenants.
Au cours de cette retraite, les orateurs du jour ont indiqué que depuis sa création en 2009 jusqu’au 1er trimestre en 2019, 16.593 sociétés ont été créées et 143.466 emplois ont également été créés tandis qu’au 1er trimestre de l’an 2020, 1180 entreprises ont été créées et 5005 emplois ont pu être créés et 8 grands projets ont obtenu des certificats qui correspondent à un capital prévisionnel d’investissement de plus de 63 milliards de Fbu.
Ils ont également signalé qu’ils essaient d’accomplir les missions leurs assignées dont l’information de la sensibilisation aux investisseurs sur tout ce qui touche à la promotion de l’investissement et de l’exportation afin qu’ils puissent s’investir plus dans la création d’entreprise mais le chemin à parcourir est encore long.
Selon toujours les intervenants dans cette retraite l’API fait face à l’insuffisance du budget alloué à la mise en œuvre des plans d’action de l’API et les investisseurs font souvent face aux problèmes de financement et aux taux d’intérêts élevés.
Dans son discours de circonstance, le Directeur de l’API Désiré Musharitse a indiqué que cette retraite a été organisée pour que les professionnels des médias puissent avoir plus d’informations relatives notamment à l’investissement, au climat des affaires car il a été constaté que la plupart des médias ne maitrisent pas les questions liées à l’agence et à l’investissement au Burundi.
Le Directeur de l’API a également indiqué qu’il espère qu’au terme de ladite retraite, les journalistes seront suffisamment outillés en ce qui concerne l’API afin de donner une bonne information.
»Nous sommes conscients que le succès de l’API dépend fortement de la qualité de l’information disponible sur l’agence et de sa communication avec les différents intervenants » a précisé le Directeur de l’API.
Parmi les défis à relever figure la balance commerciale qui reste déficitaire au Burundi en ce qui concerne le climat des affaires où les importations restent supérieures exportations, ce qui reste un défi pour le Burundi.
Au cour des deux journées, les professionnels des médias ont pu suivre les exposés sur les missions de l’API, les différentes réformes déjà entreprises ou en cours au Burundi, l’état des lieux des investissements au Burundi, les opportunités d’investissements , les entreprises déjà créées, les défis et les perspectives d’avenir ainsi que le cadre légal relatif à l’investissement au Burundi.