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 »Que les prix des denrées alimentaires soient normalisés » (Jean Marie Niyokindi)

Le Ministre de l’industrie, du commerce et du tourisme Jean Marie Niyokindi a effectué une descente dans les différents marchés et alimentations en Mairie de Bujumbura. L’objectif était de vérifier les prix pratiqués par les commerçants sur les produits alimentaires de première nécessité.

Dans trois alimentations visitées à savoir l’alimentation Naomi située à Kibenga, Supermarket située à Kabondo et Safe away située au centre ville de Bujumbura, le ministre Jean Marie Niyokindi a pu constater que le prix du sucre est de 2400F le Kg.
Après la descente effectuée aux différentes alimentations, le Ministre Jean Marie Niyokindi s’est dirigé vers les trois marchés dont le Marché de Ruvumera situé dans la zone de Buyenzi, le marché City Market communément appelé chez Sion et le marché de COTEBU.

En marge de cette descente, le Ministre en charge du commerce a indiqué à la presse que l’objectif était de vérifier les prix pratiqués par les commerçants sur les produits alimentaires de première nécessité dont le riz, le haricot, le petit pois, la pomme de terre, la banane, etc.
Jean Marie Niyokindi a fait savoir que les rapports reçus au sein du ministère ont montré que les prix des denrées alimentaires et du sucre ont été revus à la hausse.

Pour lui, il n’y a aucune raison d’augmenter les prix des produits cultivés et commercialisés localement au Burundi car le ministre de l’environnement agriculture et l’élevage a déclaré que depuis 2016-2020, la production a doublé même triplé pour certains produits.
« Nous voulons mettre en garde les commerçants qui fixent les prix des produits de première nécessité comme ils l’entendent prétextant la pandémie de COVID-19 », a-t-il déploré. Le Ministre en charge du commerce invite tous les commerçants spéculateurs à se ressaisir car selon lui, rien n’explique la hausse des prix des produits cultivés et commercialisés au Burundi.

Par rapport à la pénurie du sucre, le Ministre ne mâche pas ses mots, « nous sommes venus ici pour mettre en garde les commerçants spéculateurs mais demain nous viendrons avec des sanctions », a-t-il déclaré.

Comme le ministère du commerce a pu récemment stabiliser le prix de la farine de blé et du ciment, ce Ministère entend mener la même lutte pour le sucre, a précisé Jean Marie Niyokindi. Et d’ajouter que trois stratégies seront adoptés à savoir travailler avec l’administration locale pour surveiller et stabiliser les prix, distribuer le sucre dans des alimentations afin qu’il soit accessible à la population et suivre spécialement les grossistes. Le ministre Jean Marie Niyokindi a fait savoir que sept commerçants grossistes ont déjà été rayés de la liste et promet que d’autres spéculateurs seront rayés de la liste des grossistes.

Quant aux vendeurs qui exigent aux clients d’acheter un autre produit pour avoir du sucre, le Ministre Jean Marie Niyokindi a annoncé que cela reste illégal, le client achète ce qu’il veut sans condition. Les commerçants ont suggéré l’augmentation de la quantité du sucre qu’ils reçoivent en fonction de la demande.
Au terme de cette descente, le Ministre en charge du commerce a remercié les commissaires des marchés et la population en général pour le bon suivi et le respect des mesures de prévention du COVID-19 prises par le ministère en charge de la santé aux entrées et sorties des marchés.

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