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Les commerçants des produits phytosanitaires appelés à respecter les normes

Le ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage a organisé vendredi 20 mars 2020 une réunion à l’intention des commerçants des produits phytosanitaires pour les informer sur le règlement régissant le métier.

Selon le Directeur Général de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage Jean Claude Mbarushimana, le commerce des pesticides est très délicat parce que certains commerçants vendent des produits ne répondant pas aux normes, d’autres exercent le métier sans autorisation.

Il leur a demandé de respecter les conseils des environnementalistes et la loi sur la gestion des pesticides au Burundi pour ne pas tomber dans l’infraction. Cette loi a été mise en place suite à la forte pression parasitaires des maladies et ravageurs des cultures, consécutive à l’exploitation intensive des terres, a-t-il précisé.

Dans sa présentation le Directeur Général de l’agriculture Eustache Cimpaye a informé ces commerçants qu’il est strictement interdit d’importer, de fabriquer , de détenir et de mettre en vente les pesticides sans l’autorisation du ministère l’agriculture dans ses attributions.

Eustache Cimpaye a fait savoir que les contrevenants courent le risque de payer une amende allant de 500 mille à 2 millions et un emprisonnement allant de 6 mois à 5 ans.

Ces commerçants sont appelés à vendre les pesticides figurant sur la liste du ministère, à ne pas changer les étiquettes et emballages des médicaments. Ils doivent également collaborer avec les inspecteurs de la vérification, montrer les documents et permettre les relevés des échantillons pour vérification, a-t-il poursuivi.

Toutes ces mesures ont été prises en vue de protéger la santé de la population et accroître la production agricole, a conclu Eustache Cimpaye.

Trois cents dix commerçants ont reçu des permissions pour vendre les produits phytosanitaires. D’autres ont dû attendre parce que les magasins de vente qu’ils avaient présentés ne répondaient pas aux normes exigées. Il leur a été demandé d’améliorer la salubrité de ces magasins et de relancer la demande de permission.

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