Le Ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage a organisé vendredi 28 février 2020, une réunion avec les ONG internationales qui interviennent dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage. Cette rencontre a été pilotée par le secrétaire permanent au sein de ce Ministère Mr. Emmanuel Ndorimana.
Comme il a indiqué dans son mot d’ouverture, l’objectif était de lancer officiellement l’évaluation du protocole d’exécution dans le domaine de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement établi entre le ministère et ses partenaires.
Au cours de cette réunion, les représentants de ces ONG et ceux du ministère ont analysé ensemble ce qui a marché, les contraintes ou les défis observés au cours de l’exécution de leur travail afin qu’ils puissent atteindre les résultats escomptés dans le but d’améliorer les conditions de vie de la population.
Le secrétaire permanent au ministre en charge de l’agriculture a fait savoir que le secteur agricole est un secteur que le Gouvernement du Burundi a présenté parmi ses priorités dans le but de combattre efficacement la faim, la malnutrition et la pauvreté dans le pays.
Alors pour arriver à ces résultats, ce ne sera possible qu’avec la conjugaison des différents efforts et de la synergie en action. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement burundais, à travers le Ministère de l’environnement, de l’agriculture et l’élevage a mis un protocole d’exécution qui clarifie ce que chaque ONG internationale implantée sur le territoire burundais doit suivre, a précisé le secrétaire permanent.
Emmanuel Ndorimana, secrétaire permanent au ministre de l’agriculture a rappelé qu’une réunion organisée en 2019 avait été tenue. Au cours de cette réunion,chaque responsable d’une ONG internationale œuvrant dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage a élaboré son cahier de charge.
Quant au Gouvernement du Burundi, à travers le ministère, Emmanuel Ndorimana a fait savoir qu’ils ne ménageront aucun effort pour soutenir ces ONG dans leurs tâches pour arriver à leurs missions respectives. « Je ne doute pas qu’avec la conjugaison de nos efforts, car l’union fait la force, nous parviendrons à avoir de la production suffisante en quantité et qualité pour la population burundaise », a-t-il conclu.
Du côté de ces ONG, leurs représentants ont apprécié la bonne collaboration avec les autorités burundais et se sont engagés à travailler en marge de la loi comme convenu avec le gouvernement.