A 6 mois de l’expiration du délai de grâce que le gouvernement avait accordé pour que tous les sachets et emballages en plastiques disparaissent de la circulation sur tout le territoire national, il n’y a pas de changement visible à Bujumbura, la capitale économique. Ce constat a été fait lundi 6 janvier 2019 par les reporteurs de la Radio-Télévision nationale. Des sachets et autres emballages non biodégradables sont toujours utilisés.
Par le décret présidentiel, le Burundi avait annoncé en août 218 l’interdiction d’importation, de la fabrication, de la commercialisation et de l’utilisation des sachets et autres emballages en plastique. En vertu de l’article 9 dudit décret, le Gouvernement avait accordé un délai de grâce de 18 mois à compter de l’entrée en vigueur de ce décret pour écouler les stocks disponibles et les commandes passées.
En Mairie de Bujumbura, sur le marché et dans les boutiques, on remarque que les sachets sont toujours utilisés comme emballage. Les utilisateurs affirment connaître les effets néfastes causés par les emballages non biodégradables mais font savoir qu’ils attendent que leurs stocks soient écoulés.
Néanmoins, certains commerçants ont déjà passé des commandes en remplacement des sachets et d’autres ont déjà commencé à utiliser des emballages biodégradables.
Comme le stipule le décret présidentiel du 8 août 2018, il serait raisonnable pour les usines qui produisent les emballages biodégradables de fabriquer des quantités suffisantes pour satisfaire toutes les demandes.
A la population burundaise, il est recommandé de conserver leurs marchandises dans des emballages qui n’ont pas d’effets sur l’environnement.