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Le CNS réunit les comités mixtes de sécurité de certaines communes de la province Muramvya

Le Conseil National de Sécurité (CNS) a réunit lundi 06 janvier 2020 au chef-lieu de la province de Muramvya, les comités mixtes de sécurité des communes de Muramvya, Kiganda et Bukeye. Le but était d’échanger sur le rôle de la transmission de l’information dans la sauvegarde de la paix et la sécurité moteur du développement durable ainsi que la façon de transmettre les rapports à l’hiérarchie .

Le Secrétaire Permanent du conseil de sécurité le colonel Pierre Claver Nzisabira demande à ces comités de faire correctement leur travail , de ne pas se substituer à la police et à la justice et surtout de mettre dans ces comités les personnes de diverses tendances politiques et religieuses pour être plus efficaces, cela pour que tout le monde se sente concerné.

Il a fait savoir que la sauvegarde de la sécurité signifie la prévention de tout ce qui pourrait la perturber.
Le Colonel Pierre Claver Nzisabira dit que la sécurité de la population comporte 6 composantes: la sécurité psychologique comme la sécurité sur les frontières et la sécurité physique de la population. Pour la sécurité en matière de la politique, Pierre Claver Nzisabira demande aux politiciens de ne pas tenir un langage violent , d’éviter les rumeurs pouvant conduire à l’exil et à la jeunesse d’éviter les manipulations des politiciens.

La sécurité économique conduit à la stabilité du pays parce que selon Pierre Claver Nzisabira, les maladies, la famine, la corruption, la fraude, le manque des voies de communication gangrène le développement et par conséquent la population n’est pas sécurisée moralement et physiquement.

Dans le social, Pierre Claver Nzisabira demande à la population de lutter contre les causes d’insécurité sociale comme les maisons indécentes, hygiène insuffisante, l’eau impropre, l’abandon scolaire , les grossesses non désirées , les enfants de la rue , le chômage de la jeunesse, la polygamie, les pandémies, les médias qui diffusent des informations mensongères.

La protection de l’environnement est l’une des composantes pouvant stabiliser le pays parce que les pluies diluviennes, la sécheresse prolongé, les feux de brousse sont les causes d’insécurité de la population, a indiqué Pierre Claver Nzisabira.

Le conférencier du jour Sylvestre Marora a demandé aux administratifs de donner des rapports à l’hiérarchie pour que toute la structure administrative soit au courant de tout ce qui a trait à la sécurité.
Comme l’ a indiqué le conférencier, tout cela ne peut pas se réaliser si la population n’est pas soudée. Il leur a demandé de veiller à l’unité de la sous colline jusqu’au niveau national pour préserver et sauvegarder la paix et la sécurité difficilement acquises.

Les participants à la réunion ont voulu savoir celui qui est chargé de faire respecter les prix du ciment BUCECO et les produits de la BRARUDI . Pierre Claver Nzisabira a répondu que ces derniers temps , ça constitue une des causes d’insécurité. Les conférenciers et le Secrétaire Permanent ont répondu que c’est l’administrateur qui est l’œil et l’oreille dans son entité, et s’il ya des débordements , il peut faire appel au chef de poste pour faire exécuter mes mesures prises.

Une question qui revient toujours dans ce genre de réunion est la consommation des boissons Karibu où ceux qui la consomment deviennent comme des fous, le Secrétaire Permanent a promis de donner un rapport à ses supérieurs pour prendre une décision en rapport avec ces boissons qui minent la santé de la population.

D’autres questions soulevées étaient liées à la lenteur de la justice dans l’exécution des procès surtout en rapport avec la terre où Pierre Claver Nzisabira a demandé à la justice de tout faire pour être rapide dans l’exécution des procès.

Un des participants a demandé pourquoi les prix du café sont moindre ce qui est à la cause de la suppression des caféiers, Sylvestre Marora a répondu que cette question va trouve une solution favorable parce le Gouvernement va prendre en main cette filière du début à la fin.

Sylvestre Marora a déploré que les rapports montrent que les comités mixtes de sécurité ne travaillent pas correctement et a demandé aux gouverneurs et administrateurs de faire un suivi pour que ces comités se réunissent au moins une fois le mois.

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