L’observatoire national pour la prévention et l’éradication du génocide, des crimes de guerre et des autres crimes contre l’humanité (ONPGH) a organisé mercredi 27 novembre 2019, une séminaire pour étudier avec les autres partenaires, les actions qui peuvent être entreprises dans le sens d’une éducation et d’une sensibilisation permanente des citoyens burundais en vue de sauvegarder la paix chèrement acquise.
Comme l’a indiqué le Président de l’ONPGH Jean De Dieu Mutabazi, cela va contribuer à la mise en œuvre d’un vaste programme d’éducation à la paix et la prévention des violences, analyser les facteurs internes et externes qui constituent des menaces à la paix notamment les actions d’intoxication de certaines forces négatives ainsi que les actions à mener pour les empêcher de nuire.
Jean De Dieu Mutabazi dit que les conflits existent entre les personnes mais que l’important est de les résoudre sans passer par la violence et l’effusion du sang comme on a l’habitude de le voir dans les différentes crises qui ont secoué le Burundi.
Nous voudrions une culture de dialogue permanent, que les leaders de partis politiques soient conscientiser des méfaits de la violence pour que à leur tour, ils aillent enseigner leurs militants la retenue et la résolution pacifique des conflits, a précisé Jean De Dieu Mutabazi.
Nous savons qu’une mauvaise résolution des conflits emporte toujours beaucoup de victimes, c’est pourquoi nous voulons que l’activité que nous commençons soit permanente. Comme les conflits sont permanents, la résolution doit être aussi permanente pour ériger un pays où la population est soumise à une culture de dialogue permanent, a conclu Jean De Dieu Mutabazi.
Ce séminaire réunissait les cadres des institutions publiques, les représentants des partis politiques, des conseils nationaux, les commissions spécialisées et la société civile comme les confessions religieuses, les associations féminines, les jeunes et les médias.