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L’AFJO demande une plus grande représentativité des femmes dans toutes les instances

L’association des femmes journalistes (AFJO) a organisé jeudi 21 novembre 2019 un café de presse sur la résolution 1325 sous le thème : « quel bilan au Burundi, 19 ans après son adoption ».

Comme l’a indiqué la Présidente de l’AFJO Diane Ndonse, La résolution 1325 est une résolution onusienne, adoptée à l’unanimité le 31 octobre 2000 par le Conseil de sécurité des Nations unies dans sa 4213e session sur le droit des femmes, la paix et la sécurité .

Elle est centrée sur la condition féminine durant le rapatriement et le déplacement de populations ainsi que celui de la rééducation et de la réinsertion des femmes et jeunes filles consécutives à un conflit armé.

Diane Ndonse a précisé que cette résolution comporte 4 piliers permettant l’émancipation de la femme à savoir la participation dans les instances de prises de décisions, la prévention des violences basées sur le genre, la protection des femmes et des filles en cas de conflits ainsi que le relèvement économiques et communautaire des femmes.

Elle a fait savoir que les journalistes ont un rôle important dans la vulgarisation de cette résolution surtout que dans notre pays ce parti n’est pas encore gagné.

Le conférencier du jour Félix Ngendabanyikwa Secrétaire Permanent au ministère ayant les droits de l’homme dans ses attributions a montré que les femmes burundaises ont un léger mieux dans le domaine des instances électives où elles sont représentées à 30% .

Il a néanmoins souligné que certains défis persistent notamment dans le domaine de l’éducation où les filles abandonnent encore l’école alors que l’école est la clé de l’autonomisation de la femme.

Il a fait savoir que le gouvernement s’est engagé dans la politique de faire représenter les femmes dans différentes instances et qu’il a déjà adopté des lois et des plans d’actions dans ce sens pour la femme burundaise dans tous les secteurs.

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