Un concours d’enseignants en province de Bujumbura s’est déroulé le 26 octobre 2019 à la paroisse Buhonga où s’étaient rassemblés les candidats de toutes les communes de la province Bujumbura. L’épreuve portait sur l’éthique et la déontologie de l’enseignant. L’activité a été lancée par Félix Mpozeriniga, ministre de la fonction publique et de l’emploi et Janvière Ndirahisha, ministre de l’éducation et de la formation technique et professionnel.
Selon la ministre de l’éducation, le recrutement sur concours aura un impact positif sur la qualité de l’enseignant. Elle a indiqué qu’il y a espoir que le système éducatif change car l’enseignant prône la compétition.
Elle a fait savoir qu’il faut cultiver la vertu de la compétition. Janvière Ndirahisha a précisé qu’elle attend de ceux qui seront retenus un bon exemple dans la ponctualité d’abord mais aussi dans le cadre de leur déontologie professionnelle.
Pour le ministre de la fonction publique, le concours est une innovation mais aussi une application d’une loi régissant le statut général des fonctionnaires dans ses articles 12 et 13 qui stipule que le recrutement est opéré par une commission de recrutement sur concours.
Il a fait savoir qu’en appliquant cette loi ils ont voulu suivre les orientations du Chef de l’Etat qui les instruit de faire tout ce qu’il faut pour la transparence et l’équité dans le recrutement des fonctionnaires.
Avant de commencer l’examen, les candidats ont suivi les consignes à respecter notamment la façon de remplir les copies en mettant la colline d’origine, le code secret de chaque candidat.
Sur les 27 mille candidats qui ont passé le concours dans tout le pays, le gouvernement ne retiendra que 2170 enseignants qui seront affectés dans les écoles fondamentales et post fondamentales, selon le ministre de l’éducation.
