L’association Solidarité des Femmes Burundaises pour le Bien-être Social et le Progrès (SFBSP-Burundi) a organisé vendredi 02 août 2019, une séance de sensibilisation sur les méfaits des mariages précoces ou forcés, à l’endroit des adolescentes de différentes religions, ressortissant des zones de la commune Ntahangwa.
Selon Bertille Bumwe de la SFBSP-Burundi, dans les pays en voie de développement, une fille sur cinq est mariée de force avant ses 18 ans. A travers le monde, 650 millions de femmes ont été mariées pendant leur enfance, a-t-elle ajouté.
Bertille Bumwe a fait savoir qu’une enquête menée en août 2018 par la SFBSP-Burundi dans trois zones de la commune Ntahangwa (Kamenge, Cibitoke et Kinama), a révélé que 27,5% des filles se marient avant l’âge de 18 ans et 6,8% avant l’âge de 15 ans, et cela avec l’aval de certains parents suite à la pauvreté, a-t-elle regretté.
Selon Bertille Bumwe, le mariage précoce et forcé des enfants est une violation des droits des filles. Elle leur a montré d’autres conséquences liées à ce genre de mariage, entre autres les conséquences psychologiques, le décès pendant l’accouchement, l’apparition des fistules obstétricales, etc.
En vue de pallier à ce défi, la SFBSP-Burundi envisage de mener des actions de sensibilisation auprès des parents et des autorités locales pour les informer des dangers du mariage précoce et des droits des filles, a conclu Bertille Bumwe.