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« Les femmes sont plus que des mères » (Dénise NKURUNZIZA)

Le ministère de la santé public et de la lutte contre le sida en collaboration avec l’OPDAS section Burundi a organise lundi 22 juillet 2019 à Ngozi, un atelier de mobilisation des leaders administratifs et religieux et les responsables sanitaires de la région nord sur l’élimination de la transmission mère-enfant, la prise en charge pédiatrique du VIH, la planification familiale, la prévention et la prise en charge de l’infertilité. La Première Dame Denise Nkurunziza a rehaussé de sa présence les activités de cet atelier.

Le Ministre de la sante public et de la lutte contre le Sida Thaddée Ndikumana a remercié la Première Dame qui contribue au bien être de la santé de la population en général et de la santé des mères et des jeunes filles en en particulier. Il a remercié la Première Dame pour avoir donner des bourses aux 5 médecins spécialistes burundais qui sont allés à l’étranger pour le renforcement des capacités dans la prise en charge des couples infertiles.

Quant au Représentant du FNUAP au Burundi, il a salué l’objet de cet atelier qui amène une lumière sur les questions taboues liées notamment à la prise en charge des couples infertiles. Il faudrait avoir des naissances par choix et non par accident et avoir une maternité ou une paternité voulues.

Prenant la parole, la Première Dame Denise Nkurunziza a rappelé qu’il faut comprendre que les femmes sont plus que des mères, qu’elles sont des membres actifs de la société et qu’elles doivent être respectées même lorsqu’elles n’ont pas encore eu la possibilité de procréer .

Elle a encouragé les hommes à s’exprimer, à parler de leurs problèmes d’infertilité et à reconnaître que l’infertilité est une responsabilité partagée. Denise Nkurunziza a aussi exhorté les hommes à accompagner leurs femmes lors des examens et tests de grossesse.

Selon la Première Dame Denise Nkurunziza, l’infertilité se manifeste autant chez les hommes que chez les femmes d’où il ne faut pas croire que c’est uniquement la femme qui peut être infertile. Elle a invité la communauté à soutenir les familles fertiles.

Parmi les exposées et diverses interventions, la question des grossesses non désirées et des rapports sexuels précoces chez les jeunes filles doit être prise en considération par tous les intervenants dont les administratifs, les religieux et la population.

Pour le Ministre de la santé qui partage cet avis avec le Ministre de l’éducation, cette question est alarmante car, selon lui, l’éducation au foyer reste lacunaire dans ces jours. Que tout un chacun contribue en vue d’acquérir des valeurs fondamentales de référence à domicile.

La forme domestique de l’éducation doit avoir une place non négligeable dans la lutte contre ce fléau. Le phénomène de la mondialisation et l’usage des technologies modernes rendent la complexité de l’éducation traditionnelle.

Cet atelier a vu la participation des gouverneurs des provinces de Ngozi, Kayanza, Muyinga et Kirundo, les leaders religieux de ces provinces, les Députés et Sénateurs élus à Ngozi, la Ministre de l’éducation en même temps la Présidente du Forum national de femmes et les responsables sanitaires de la région du Nord

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