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ECONOMIE

Un dialogue public-privé: clé pour réussir les réformes de facilitation des échanges transfrontaliers

La chambre fédérale de commerce et d’industries du Burundi (CFCIB), en collaboration avec le centre international du commerce et le conseil d’affaires de la communauté est-africaine a organisé à Bujumbura jeudi 18 juillet 2019, un atelier sur l’accord de facilitation du commerce international. Les participants ont été appelés à renforcer le dialogue public-privé pour réussir les réformes de facilitation des échanges entre le Burundi et les autres pays du monde.

Selon la vice-présidente de la CFCIB Jinette Karirekinyana, l’objectif était de présenter aux opérateurs économiques du Burundi et aux autorités en charge du commerce et de la douane, les étapes pratiques qu’une entreprise peut adopter afin de tirer les meilleurs avantages de l’accord. « Il s’agissait aussi de faire un plaidoyer auprès des autorités en charge de la mise en œuvre des réformes, en vue de réduire au strict minimum le nombre de procédures appliquées au Burundi et qui fragilisent l’environnement des affaires », a précisé Madame Jinette Karirekinyana.

Pour la vice-présidente de la CFCIB, il y a au Burundi beaucoup de barrières au commerce international suite à la méconnaissance pour les opérateurs économiques de leurs droits ou par la malveillance des organes chargés de promouvoir le commerce et de la douane.
« L’application de cet accord va aider à réduire les barrières au niveau des exportations et des importations et ainsi permettre sans difficulté le flux de marchandises à l’entrée comme à la sortie », a déclaré Jinette Karirekinyana.

Le représentant du centre international du commerce M. Timothée Bruneteau a quant à lui expliqué que la facilitation des échanges implique la simplification, la modernisation et l’harmonisation des processus d’exportation, d’importation et de transit, un préalable pour s’insérer convenablement dans le système commercial régional et international.

Il a recommandé aux participants de trouver les moyens de renforcer le dialogue public-privé pour améliorer la participation du secteur privé dans les réformes des procédures appliquées au Burundi en vue de faciliter les échanges commerciaux et ainsi améliorer les résultats.

Timothée Bruneteau a tenu à rassurer aux participants que le centre international du commerce restera à leur disposition et leur écoute pour les accompagner dans la réussite et en particulier dans la mise en œuvre de cet accord en faveur de l’économie burundaise.

L’accord de facilitation du commerce international est entré en vigueur en février 2017 et offre la possibilité de redresser les lenteurs et les complexités des formalités administratives aux frontières, des formalités qui entravent les échanges transfrontaliers et qui limitent la capacité des entreprises à se saisir des opportunités offertes par le commerce international.

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