Le Burundi a célébré la 12ème journée mondiale de lutte contre le paludisme, édition 2019, mardi 07 mai 2019. C’est une journée qui est normalement célébrée le 25 avril de chaque année sous le thème: «Zéro Paludisme, je m’engage ». Les cérémonies ont été rehaussées par le deuxième Vice Président de la République Joseph Butore.
Le représentant de l’OMS a dans son discours indiqué que les cas de paludisme ont baissé de 30% dans le monde, en Afrique et au Burundi, suite aux campagnes de sensibilisation et au changement de comportement de la population.
Le Ministre de la santé publique et de la lutte contre le Sida Dr Thaddée Ndikumana a fait savoir que le paludisme constitue un problème de santé publique et freine le développement du pays. Au Burundi, les cas de malaria ne cessent de diminuer. Ils ont passé de 12% en 2018 à 11% au cours du premier trimestre de 2019, a souligné Dr Thaddée Ndikumana.
Il a aussi précisé que le paludisme est la première cause de mortalité au Burundi.
Le deuxième Vice-Président de la République Joseph Butore a quant à lui indiqué qu’en matière de lutte contre le paludisme, le Gouvernement a consenti des efforts dans la campagne de distribution des moustiquaires imprégnés d’insecticide tous les 3 ans .En 2017 plus de 6.5 millions de moustiquaires ont été distribuées,,a-t-il précisé.
Joseph Butore a fait savoir qu’en matière de prise en charge des malades, des médicaments sont disponibles dans toutes les structures de soins et sont donnés gratuitement à tout patient, ce qui a couté au Gouvernement plus de 6 milliards de FBU.
Concernant le thème «Zéro Paludisme, je m’engage », le Ministre Thaddée Ndikumana a souligné que pour réussir ce pari, des mesures ont été arrêtées notamment l’usage des moustiquaires imprégnées d’insecticide, la pulvérisation intra domiciliaire, la prise correcte des médicaments, l’assainissement du milieu ainsi que l’usage des plantes répulsives comme les pommades et d’autres plantes.
Le Ministre de la santé a demandé l’engagement de tout un chacun, l’engagement politique et communautaire, la disponibilité des fonds nécessaires incluant le secteur privé. « Des programmes de santé efficaces et des infrastructures suffisants ainsi que la collaboration transfrontalière s’avèrent également indispensables », ont insisté les responsables de ce programme.