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Le manque d’assainissement.adéquat: une entrave majeure au développement

L’Autorité de régulation des secteurs de l’eau potable et de l’énergie (AREEN) a organisé mardi 23 avril 2019, un atelier d’échange sur mécanismes à mettre en oeuvre pour améliorer le développement des secteurs d’assainissement.

Au cours de cet atelier, les participants ont suivi des présentations sur l’etat des lieux du secteur d’assainissement de base, le rôle du Régulateur de l’assainissement de base, la politique nationale d’assainissement ainsi que les mécanismes à mettre en oeuvre pour amélorer les secteurs d’assainissement.

Selon le Directeur Géneral de AREEN Barthazar Nganikiye, la situation de l’assainissement au Burundi est aujourd’hui préoccupante et l’absence de progrès dans ce domaine est aussi préoccupant.

Pour le Directeur Géneral de AREEN, l’assainissement urbaine et périurbaine requiert une attention particulière. Il a expliqué que les zones urbaines et périurbaines sont dansemment peuplées avec souvent moins d’espaces pour l’installation des sanitaires.

Pour étayer cette situation, les services techniques municipaux (SETEMU) ont expliqué qu’ils connaissent un problème d’évacuation des eaux pluviales et des eaux usées, certaines canalisations étant bouchées et plusieurs industries n’ayant pas de systèmes de traitement efficaces.

Le Directeur de AREEN a reconnu néanmoins que l’assainissement dans toutes ses dimensions constitue un aspect fondamental du bien-être social, économique et sanitaire des populations.

Barthazar Nganiye a cependant tranquilisé. Il a souligné que le Gouvernement du Burundi a pris conscience que le manque d’assainissement adéquat constitue une entrave au développement du Burundi et au bien-être de sa population.

« Conscient des enjeux liés au manque d’assainissement, le Gouvernement du Burundi a érigé parmi ses priorités l’accès de la population aux services d’eau potable et d’assainissement et a consacré dans son Plan National de Développement, un budget consistant, comparé aux périodes antérieures.

Les conclusions de cet atelier ont montré que pour améliorer le secteur de l’assainissent, la mise en place du cadre légale, la réglementation du secteur ainsi que la mobilisation des financements s’avèrent indispensables.

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