Le programme national de la santé et de la reproduction (PNSR) a organisé vendredi 19 avril 2019, une réunion à l’endroit du personnel des structures de soins pour analyser comment améliorer les prestations en matière de la santé reproduction, une base clé pour le développement d’un pays.
Les différentes présentations ont montré que des progrès significatifs ont été enregistrés mais que les défis persistent.
Il s’agit notamment des taux d’accouchements assistés par un personnel qualifié qui sont faibles et qui se traduisent par une augmentation des taux de mortalité maternelle et néonatale, la majorité des femmes qui n’acceptent pas les méthodes modernes de planification familiale, ainsi que les grossesses chez les adolescentes qui prennent une allure inquiétante .
Les participants à cette réunion se sont convenus de mener des actions concrètes afin d’améliorer la santé de la reproduction.
Le Directeur du PNSR Dr Juma Ndereye a fait savoir que le Burundi compte 24 gynécologues obstétriciens et 24 pédiatres, qui sont très insuffisants pour assister tous les nécessiteux.
Il est difficile d’améliorer la santé maternelle et infantile avec ce personnel qualifié, a-t-il souligné. Dr Juma Ndereye a demandé des actions à court, à moyen et à long terme pour faire face à ces défis.
A court terme, Dr Juma Ndereye a demandé que le peu qu’il ya fasse le renforcement des capacités auprès de médecins généralistes, et sur le moyen et long terme, envisager la formation de plusieurs gynécologues obstétriciens et des pédiatres.
