L’ONG CARE International Burundi en collaboration avec la Concertation des Collectifs des Associations Féminines (COCAFEM) avec l’appui de la Banque Mondiale via la CIRGL (Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs) a organisé mardi 16 avril 2019, un atelier d’échange sur la mise en œuvre de la campagne » tolérance zéro maintenant » aux violences sexuelles et basées sur le genre, à laquelle l’État du Burundi s’est engagé lors de l’adoption de la Déclaration de Kampala.
Cet atelier a vu la participation de toutes les parties prenantes dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Objectif : échanger sur l’état des lieux de la mise en œuvre de la campagne tolérance zéro ainsi que sur les approches utilisées.
Les participants ont échangé sur les avancées et les limites de ces méthodes. Ils ont partagé les expériences sur les réussites et les facteurs déterminants. Les parties prenantes ont également identifié les défis et les lacunes associés à la mise en œuvre de cette campagne. Ils ont été appelés à élaborer et à adopter une feuille de route et des stratégies pour relever ces défis et ces lacunes.
La Directrice Générale de la Promotion de la femme et de l’égalité du genre au ministère en charge du genre, Donatienne Girukwishaka a fait savoir que le Gouvernement du Burundi a déployé d’innombrables efforts pour mettre fin à toute forme de violence dans le pays, y compris les violences sexuelles et basées sur le genre.
Donatienne Girukwishaka a cité entre autre l’engagement du Président de la République qui a lancé lui-même la campagne » tolérance zéro maintenant » aux violences sexuelles et basées sur le genre en 2012 à Muzinda dans la Province de Bubanza ( à l’ouest du Burundi), la promulgation de la loi n°1/13 du 22 septembre 2016 portant prévention, protection des victimes et répression des violences sexuelles et basées sur le genre, la mise en œuvre de la politique nationale genre, la mise en œuvre du plan stratégique national de lutte contre les VBGs, la création des chambres spécialisées au niveau des cours et tribunaux pour n’en citer que ceux-là.
Selon la Directrice Générale, en dépit de tous ces efforts déployés, le trajet à parcourir pour arriver à l’idéal est encore long.
Elle a appelé tout un chacun à se soucier davantage de ce thème important, traduit en slogan de campagne » tolérance zéro maintenant » pour qu’il puisse servir davantage les victimes de violences sexuelles et basées sur le genre partout où elles se trouvent .
