Le 07 avril de chaque année, le monde entier célèbre la journée mondiale de la santé. A l’occasion de cette journée édition 2019, l’organisation mondiale de la santé (l’OMS) en collaboration avec le ministère de la santé publique et de la lutte contre le SIDA a organisé vendredi 12/04/2019 une conférence de presse.
Le thème retenu pour cette année est « la Couverture santé Universelle », avec comme slogan : « la santé pour tous, partout ». La couverture Santé Universelle signifie que toutes les personnes ont accès aux services de Santé de qualité dont elles ont besoin, quand et où elles en ont besoin, sans difficultés financières ni discrimination.
Le Docteur expert de l’organisation mondiale de la Santé Ciza Alphonse a parlé de trois dimensions à considérer lors de la progression de la Santé Universelle : réduire les paiements directs, étendre aux personnes la couverture sanitaire universelle, inclure davantage de services. Malgré des avancées remarquables, des millions de personnes n’ont toujours pas accès aux soins de santé. Environ 100 millions de personnes sombrent chaque année dans l’extrême pauvreté du fait des dépenses de santé directs, dont celles notamment liés aux médicaments.
En ce qui est de la situation des maladies non transmissibles au Burundi qui sont notamment le diabète, le cancer, l’hypertension, les troubles mentaux, le Docteur expert de l’OMS Jérôme Ndaruhutse a indiqué qu’il est difficile voire impossible d’envisager l’atteinte d’une couverture sanitaire universelle tant que les patients souffrant de ces maladies sont laissés à eux-mêmes.
La stratégie possible et efficace pour y arriver et de multiplier les initiatives multipartites et multisectorielles nationales pour prévenir et éliminer les maladies non transmissibles dans le cadre du programme de développement durable à l’horizon 2030.
Les initiatives du Gouvernement dans le cadre de renforcement de la couverture sanitaire universelle comme l’a indiqué le représentant du ministère de la santé publique sont notamment : accroître l’espace budgétaire en mettant en place les mécanismes innovants de mobilisation de ressources, augmenter et canaliser le soutien externe, utiliser des théories de tarification économique pour trouver un tarif de contribution annuel optimal pour la carte d’assurance maladie et le rendre obligatoire, accroître la disponibilité des médicaments et les services essentiels etc.