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ECONOMIE

Le CNIA demande des techniciens suffisants et qualifiés

La délégation du ministère l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage en compagnie des membres de la commission parlementaire permanente en charge de l’agriculture et de l’élevage, les chefs de projets partenaires qui financent l’agri élevage, a effectué vendredi 29 mars 2019, une descente dans les provinces de Cibitoke, Bubanza et Bujumbura pour évaluer les réalisations du ministère ou les programmes de l’avenir.

Après l’audience leur accordée par le Gouverneur de Cibitoke Iteriteka Joseph qui leur a annoncé que sa province a beaucoup de projets dans le domaine de l’agri élevage, il a relevé le défis majeur pour l’accroissement de la production qui est le manque d’eau pour irrigation dans certaines zones.

La délégation a par après visité une décortiqueuse de riz améliorée de la coopérative Muceriwacu dans la commune Buganda en province Cibitoke soutenue par PNSADR-IM, un projet de la banque mondiale, la plaine à aménager et le projet de construction du pont qui relie le Burundi et la RDC à Kavimvira , un pont qui sera également financé par la banque mondiale pour 1640 millions $ dans la commune de Buganda.

Dans la province de Bubanza la délégation a visité le centre de recherche du riz IRRI dans la commune de Gihanga et le centre national d’insémination artificielle(CNIA) de Randa dans la commune de Mpanda.

Comme l’a indiqué le responsable du CNIA, ce centre produit des semences animales bovines (spermatozoïdes) des races améliorées comme le Jersey, le Sahiwal et les Frisonnes qui extraient des taureaux élevés sur place.

Ces semences sont traitées au laboratoire implanté sur place pour être utilisées dans l’insémination artificielle en vue d’accroître les races améliorées dans le pays.
Bien que le projet soit louable, le CNIA n’a pas de techniciens suffisants et qualifiés, le matériel utilisé dans le laboratoire doit être remplacé chaque année et enregistre des retards suite au processus du marché public.
Nous demandons la certification de ces semences animales pour exportation parce qu’une saillie peut inséminer 300 vaches, a souligné le responsable du CNIA.

Le centre compte également collecter des spermatozoïdes des caprins et ovins pour accroître la production de la viande et du lait en milieu rural, a-t-il-conclu.

La délégation a enfin visité l’entreprise FOMI –Imbura qui fabrique des engrais chimiques à base du fumier organique et des engrais chimiques classiques (50%-50%) qui va produire 70 milles tonnes par an.

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