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Le Burundi célèbre la journée mondiale de la protection civile

Le Burundi a célébré vendredi 01 mars 2019, la journée mondiale de la protection civile, édition 2019. Le thème est « la protection de nos enfants, c’est notre responsabilité ».

Le Directeur Général de la protection civile et de la gestion des catastrophes Ntemako Antoine a indiqué cette journée coïncide avec le 47ème anniversaire de la protection civile dans le monde et le 7ème anniversaire de l’entrée du Burundi dans l’organisation internationale de la protection civile (OIPC).

Il a fait savoir que c’est une occasion d’interpeller les décideurs et les partenaires sur le rôle de la prévention pour faire face aux urgences de la jeunesse et de s’engager pour sauver les vies des enfants en évitant davantage les accidents routiers.

L’Assistant du Ministre de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes Ntakavura Serges a indiqué que la célébration de la journée est une opportunité d’évaluer les réalisations dans le domaine de la prévention et la gestion des catastrophes.

En 2018, les inondations, les vents violents, les épidémies comme le choléra et la malaria ont secoués le pays et les inondations ont détruit des infrastructures comme les maisons, les champs. Plus de 511 maisons ont été détruites à Carama et Buterere, 2576 personnes dont 1918 enfants étaient sans abri, a souligné Ntakavura Serges.

La protection civile a enregistré la même année,135 incendies et plus de 1000 personnes victimes d’accidents de roulage ont été secourues, a renchérit Ntakavura Serges.

La présentation sur la protection civile au Burundi a montré que les enfants sont soumis à beaucoup de violences qui freinent leur épanouissement comme le mauvais encadrement à la maison et à l’école, le non enregistrement à l’état civil, la famine, la consommation des stupéfiants, être en conflit avec la loi et en la situation de la rue etc.

Ntakavura Serges a précisé que le Gouvernement s’est engagé à suivre les orientations de l’OIPC dans les actions visant la protection efficace des enfants. C’est pourquoi il a pris des mesures d’assurer la gratuité des soins de santé aux enfants qui ont moins de 5 ans, la gratuité de la scolarité au niveau du primaire, les cantines scolaires pour éviter les abandons, etc.

Comme résultats, plus de 620 mille enfants ont été enregistrés à l’état civil, il y a eu plus de 230 mille mariages régularisés et plus de 2600 enfants en situation de la rue qui sont retournés chez eux.
Ntakavura Serges dit que le travail de protéger les enfants engage tout le monde, les parents, les partenaires et les ministères sectoriels comme ministère de la santé, de la justice, de la solidarité, de l’éducation et autres pour assurer une vie saine des enfants.

Lors des échanges, les défenseurs des droits des enfants ont déploré le fait que les écoliers et élèves ne sont plus assurés dans les compagnies d’assurance alors que les frais sont payés par les parents; les filles scolarisées qui tombent enceintes et qui se voient refuser la gratuité des soins de leurs enfants parce qu’on demande l’acte de mariage même si quelque fois l’enfant- mère a été violé et les enfants qui sont enregistrés à l’état civil sous un père inconnu alors qu’il existe un centre de test d’ADN.

Ces défenseurs des droits des enfants demandent au Gouvernement de régler le plus vite possible ces entraves qui mettent en danger la vie et l’épanouissement des enfants.

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