Au Congrès pour les aires protégées en Afrique qui se tient à Kigali cette semaine, les représentants des peuples autochtones tentent de faire valoir leurs revendications. Masaï de Tanzanie ou Ogiek du Kenya, ils se présentent comme des protecteurs de la nature et demandent plus de financement pour leurs organisations locales et une reconnaissance de leurs terres.
Avec notre correspondante à Kigali, Laure Broulard
Selon l’ONU, les peuples autochtones gèrent ou occupent 22% des terres émergées de la planète, terres qui abritent 80% de la biodiversité mondiale. Pour Solange Bandiaky-Badji, coordinatrice de l’Initiative des droits et ressources, la protection de l’environnement passe donc nécessairement ...