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Congo-B: colère des candidats lors du vote anticipé de la force publique pour les législatives

A voter casts her ballot at a polling station at the College D'enseignnement General Commune Makelekele, 1ER Arrondissement, in Brazzaville, Congo, on March 21, 2021. - The Republic of Congo voted on March 21, 2021 in a presidential election boycotted by the main opposition and attacked by critics as tilted towards veteran leader Denis Sassou Nguesso. Access to the internet and social media was cut hours before polls opened at 7:00 am (0600 GMT). (Photo by ALEXIS HUGUET / AFP)

Les manquements relevés par la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) ayant conduit au report du vote de la force publique dans deux circonscriptions électorales du nord-ouest du pays n’étaient pas les seuls. À moins d’une semaine du vote général, des candidats fulminent après avoir constaté plusieurs ratés.

Avec notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial

Juste après le vote des forces de défense et de sécurité lundi, un candidat indépendant  à la députation dans la circonscription de Nkayi dans le sud a pris la direction de Brazzaville. Il est venu demander à la direction générale des affaires électorales (DGAE) pourquoi son nom, son logo et sa photo ne figuraient sur aucun bulletin de vote.

Et pourtant, le nom et le logo en question apparaissaient bel et bien sur la liste définitive des candidats publiée le 25 juin dernier. « Si de tels ratés se poursuivent, croyez-moi, le vote va très mal se passer le 10 juillet à Nkayi », a-t-il prévenu, visiblement en colère.

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À Brazzaville, quelques candidats se sont plaints des mêmes motifs. Mardi, les couloirs de la DGAE grouillaient de monde, notamment des candidats venus faire des réclamations, se disant exclus du processus.

« Les réclamations se posent plus aux élections locales. Elles sont toutes prises en compte. Nous les examinons au fur et à mesure », indique une source à l’administration électorale sans toutefois assurer si tout sera résolu avant la date du 10 juillet.

Au total, plus de 2 000 candidats prennent part aux législatives et se disputent 151 sièges. La date du second tour n’est pas encore déterminée.

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