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UE-Nigeria: une aide de 1,3 milliards d’euros pour une économie moins carbonée

390464 36: A villager walks past a column of fire from the Oshie flare station owned by Italian oil company Agip, March 8, 2001 near Akaraolu, Nigeria. The natural gas flare was lit in 1972 and has been on continuously ever since. Human Rights Watch estimates that Nigerian gas flares release 35 million tons of carbon dioxide and 12 millions tons of methane into the atmosphere each year. Flaring is a by-product of oil drilling. (Photo by Chris Hondros/Getty Images)

Une somme de 1,3 milliards d’euros sur cinq ans, cette somme, versée par les Européens, doit servir à aider le Nigéria à développer « des ressources à faible teneur en carbone » ainsi que « la résilience climatique en créant des emplois pour les jeunes ». L’annonce a été faite à l’occasion du forum d’affaires de l’Union européenne – Nigeria qui s’est tenu à Lagos en fin de semaine dernière. Si le Nigeria est le premier pays producteur de pétrole d’Afrique, il est particulièrement touché par les conséquences du changement climatique et peine à réduire les inégalités et la pauvreté.

L’objectif du versement de cette somme est de générer une croissance économique axée sur une agriculture intelligente, sur l’économie circulaire et numérique, a détaillé l’ambassadrice de l’Union européenne au Nigeria. Cette initiative regroupe soixante projets et mesures d’accès au financement. 

Diversifier

Il s’agit d’encourager le Nigeria à diversifier son économie. Le ministre du Budget nigérian qui était présent a fait valoir les efforts du gouvernement dans cette direction et a appelé le secteur privé à travailler de concert avec les autorités. Car, si le secteur pétrolier représente environ 8% de son PIB et 97% de ses recettes en devises étrangères, moins de 1% des travailleurs nigérians sont employés dans les mines et les industries extractives, précise un rapport récent de la Banque mondiale.

« Prospérer »

Par conséquent, « créer les conditions qui permettent aux secteurs à forte intensité de main-d’œuvre de prospérer est essentiel » pour réduire la pauvreté, précise encore ce rapport. Selon la Banque mondiale, 40% de la population vivait déjà sous le seuil de pauvreté avant la crise du Covid-19.

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