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RDC: un an après, le bilan positif de l’accord passé avec le FMI

FILE PHOTO: The International Monetary Fund (IMF) logo is seen outside the headquarters building in Washington, U.S., September 4, 2018. REUTERS/Yuri Gripas/File Photo

En République démocratique du Congo (RDC), un an après la conclusion d’un programme triennal avec le Fonds monétaire international (FMI), place au bilan. L’avancement du programme est jugé satisfaisant par le FMI, avec la plupart des conditionnalités respectées et des progrès dans le programme de réformes. Cependant, quelques secteurs-clé inquiètent encore le FMI.

Ce programme, chiffré à 1,5 milliard de dollars, vise à maintenir la stabilité macroéconomique. Il s’articule autour de l’intensification de la mobilisation des recettes intérieures afin d’accroître les marges de manœuvre budgétaires pour les infrastructures et les dépenses sociales, le renforcement de la gouvernance ainsi que le renforcement du cadre de la politique monétaire.

Le FMI salue les progrès réalisés dans la mobilisation des recettes. Ces succès sont dus notamment aux performances du secteur minier et à l’amélioration de la collecte, par les régies financières.

Cependant, l’institution financière estime que le pays peut faire mieux. Elle insiste sur le renforcement de l’informatisation de la chaîne des recettes ainsi que l’amélioration du fonctionnement des régies financières.

Toujours dans ce chapitre, le gouvernement veut montrer sa détermination et multiplie des actions, particulièrement dans le secteur des industries extractives. Par exemple, au sujet de la mobilisation des superprofits des entreprises minières, le ministre des Finances a annoncé que la Direction générale des impôts (DGI) a été instruite à poursuivre les contribuables qui ne sont pas en règle. 11 entreprises sont ainsi particulièrement suivies de près.

L’autre chantier concerne les dépenses, pour lesquelles beaucoup d’efforts restent à fournir. Presque dans tous ses rapports, le FMI encourage l’État à orienter les fonds vers les charges les plus utiles à la population, telles que les dépenses de santé, d’éducation et d’investissements dans les infrastructures indispensables.

Ainsi, l’institution financière suggère au gouvernement de réformer le système de subventions au prix des carburants. Rien que pour le mois de juin, le gouvernement a payé aux entreprises pétrolières 58,2 millions de dollars.

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