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POLITIQUE

Congo-B: les candidats indépendants tentent leurs chances pour les législatives

Depuis cinq jours le Congo-Brazzaville vit au rythme de la campagne pour les élections législatives et locales du 10 juillet prochain. Parmi les candidats qui convoitent les 151 sièges de l’Assemblée nationale figurent de nombreux indépendants qui affrontent les représentants de grands partis de la majorité de l’opposition. Ces indépendants disent avoir un peu de chance et veulent faire la politique autrement une fois élus.

Avec notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial

Sur les principales artères de la capitale, il ne se passe pas une heure sans qu’on voie passer un carnaval. Celui que nous avons rencontré non loin du siège de campagne de Roger Obesse était dominé par une semi-remorque sur laquelle dansaient de nombreux jeunes.

Roger Obesse est un candidat indépendant qui en affronte un autre, ainsi qu’un député sortant proche de la majorité dans une circonscription du sixième arrondissement : « Nous sommes indépendants. Nous n’avons pas de parapluie. Le seul soutien que j’ai c’est la population. Je n’ai jamais fait la politique. C’est pour la première fois que je fais mon entrée. Quelles que soient les conditions, nous nous sommes préparés sérieusement pour éviter la fraude. Mais nous pensons que nous allons gagner parce que la population est derrière moi », dit-il.

Dans un bureau du centre-ville où il est venu rencontrer des journalistes, Arcène Niamba est resté longtemps au téléphone pour donner des instructions à son équipe de campagne sur le point de prendre la route de sa circonscription Komono dans le Sud-Ouest. Il se sent déjà dans la peau d’un vainqueur face à trois autres indépendants et un candidat de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), le principal parti d’opposition :

« J’y crois fermement. Sur la base de ce que nous voyons sur le terrain, nous pensons qu’il y a lieu d’y croire. Nous avons beaucoup de chance de remporter cette élection, Nous avons bonne foi que ça va marcher pour nous », affirme-t-il.

Au total, il y a plus de 2 000 candidats aux législatives.

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