Au Burundi, le principal parti d’opposition, le Congrès national pour la liberté, le CNL dirigé par Agathon Rwasa, a obtenu hier soir l’autorisation de constituer officiellement un groupe parlementaire. Une avancée après deux mois de bras de fer avec le président de l’Assemblée nationale, souvent accusé de mener à la baguette la chambre basse du Parlement burundais.
En avril, le CNL avait été enjoint de formaliser l’existence de son groupe dirigé par son chef historique. Mais sa réponse s’était heurtée à un « non » catégorique du président de l’Assemblée nationale, jusqu’à ce que ce parti d’opposition décide d’engager publiquement le bras-de-fer avec lui il y a deux jours, en décidant de sortir d’une plénière mardi.
Agathon Rwasa et son parti le CNL ne s’avouent pas vaincu après le « non » du...