L’activiste dénonçait depuis deux ans les coupes de bois illicites dans la forêt primaire proche de Moramanga, sur les Hautes-Terres. Il avait été retrouvé mains liées, le cœur et la gorge transpercés.
Avec notre correspondante à Antananarivo, Sarah Tétaud
Lundi matin, à 9h, la juge d’instruction a accueilli dans son bureau du tribunal de première instance d’Ambatolampy la veuve et le fils d’Henri Rakotoarisoa, militant écologiste de 70 ans, assassiné sauvagement le 1er juin dernier. « La famille est dévastée. Elle croyait avoir fait du bien à la communauté [en tentant de protéger la forêt] ; or en retour, la communauté a assassiné son père et mari », raconte Maître Mamy Raharimanantsoa, l’avocate de la famille du défunt.
La première journée du procès a démarré par une « enquête » menée par la juge d’instruction.
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