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Cinéma POLITIQUE SÉCURITÉ

Nollywood: les crimes rituels bannis des écrans de cinéma au Nigeria pour protéger les jeunes spectateurs

A man stands in front of a shelf full of Nollywood movies in a shop at Idumota market on February 19, 2019. Nigeria prepares to cast its vote next Saturday, February 23, after Independent National Electoral Commission (INEC) delayed the election day one week.
Au Nigeria, cela fait déjà plus de trois mois que le gouvernement fédéral a demandé à l'industrie cinématographique de Nollywood de ne plus diffuser des scènes de crimes rituels afin de ne pas influencer la jeunesse. En février dernier, le Parlement nigérian avait déclaré que la lutte contre les meurtres rituels était devenue une urgence nationale. Et ce, suite à la mort d’une femme de 20 ans dans l’état d’Ogun dans le Sud-est du Nigeria qui a choqué le pays. Selon les autorités, certains des tueurs présumés arrêtés ont avoué s'être inspirés de films. Trois mois après, comment est appliquée cette interdiction ?

Des critères plus stricts pour obtenir une licence de film, des scripts passés à la loupe : depuis février, l'industrie de Nollywood fait l'objet d'une surveillance accrue de la Commission de censure.

Bukki Agbaminoja dirige cette commission à Lagos. Pour elle, le but est de protéger les jeunes spectateurs. « Nous regardons le caractère artistique du film sans le dénaturer, de quoi parle-t-il et qu'est-ce qu'il reflete de la société. Nous vérifions que le film contient des scène de représailles quand quelqu'un commet un crime rituel et qu'il y a des sanctions. Nous avons un sérieux problème aujourd'hui car les jeunes pensent que ce genre de pratique est un moyen de s'enrichir rapidement. »

De fait, il ne se passe pas un jour sans qu'un quotidien rapporte le cas de corps retrouvés démembrés, les organes vitaux dérobés. Les autorités pointent -entre autres- du doigt l’industrie cinématographi...   

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