Le temps semble s’être arrêté à Perkoa, le village qui abrite le site de la mine de zinc où huit personnes sont toujours portées disparues. Toutes les activités récréatives sont suspendues. Tous les regards sont tournés vers la mine, d'où tout le monde attend des nouvelles. Dans les écoles, les enseignants doivent faire face aux questions de leurs élèves.
Avec notre correspondant au Burkina Faso, Yaya Boudani
À Perkoa, le village qui abrite la mine de zinc, la vie tourne au ralenti depuis le 16 avril, quand une inondation s'est produite, bloquant à près de 720 mètres de profondeur huit mineurs : six Burkinabè, un Tanzanien et un Zambien. Dans le village, plus de réjouissance ni d’activités récréatives.
À l’école, les enseignants font face aux questions des élèves sur la situation des mineurs portés dispa...