Dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 mai, au moins huit soldats ont été tués au poste de sécurité de Kpinkankandi, à la frontière avec le Burkina Faso. Togo-Bénin-Burkina, même combat, la classe politique togolaise appelle donc à une véritable collaboration des États voisins pour lutter contre le terrorisme.
Depuis 2017, les relations notamment en matière de renseignements se sont multipliées entre les pays de la région réunis au sein de l’opération « Koundalgou ». Leader de l’opposition togolaise, Paul Dodji Apévon, des forces démocratiques pour la République, estime que cette collaboration doit être plus forte : « Je sais qu’ils se concertent, mais je crois qu’ils doivent faire encore plus pour qu’il y ait réellement une vraie solidarité. Il faut un engagement réel des gouverneurs pour aller justement vers ce qu’on peut appeler une solidarité régionale et contre le phénomène. »