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SÉCURITÉ

Mineurs engloutis au Burkina Faso: la course contre la montre se poursuit pour sauver les huit hommes

Au Burkina, les opérations de sauvetage se poursuivent dans la mine de zinc de Perkoa, dans le centre ouest du pays. Un travail contre la montre pour tenter d’évacuer les flots qui ont inondé les galeries souterraines de cette mine le 16 avril dernier. Huit travailleurs -six Burkinabès, un Tanzanien et un Zambien- sont toujours portés disparus, pris au piège dans l’une des galeries de la mine. Le ministre du Travail était sur le site en début de semaine, pour suivre l’évolution des recherches.

Les équipes de sauvetage ont reçu des pompes électriques d’Afrique du Sud et du Ghana. Ces machines leur permettent d’évacuer l’eau plus rapidement. Moussa Palenfo, le directeur de la société Nantou Mining. « Les nouvelles pompes que nous sommes en train d’installer ce sont des pompes de grande capacité, le pompage d’eau a beaucoup progressé, les dernières 24h nous avons pompé 3 300 00 litres d’eau, ce qui nous a permis de dégager de l’espace environ 2,8 mètres et pour nous il faut aller vite, il faut atteindre cette chambre de refuge pour constater s’ils y sont et leur apporter secours. »

Les sauveteurs ont atteint les 580 mètres de profondeur… c’est le niveau où se trouve une chambre de refuge prévue pour protéger les travailleurs en cas d’éboulement, d’incendie ou d’inondation.

Collègues et proches des victimes espèrent que les 8 travailleurs ont pu s’y abriter. A l’image d’Antoine Bama, dont le frère est pris au piège dans cette mine. « Ce qui nous fait espérer c’est que nous avons constaté que le système d’oxygène continue de fonctionner et nous espérons qu’ils ont pu en tout cas se retrouver dans cette chambre de refuge et puis nous espérons également que cette chambre de refuge n’aura pas été endommagée, c’est vrai qu’on ne peut pas être à 100% sûrs mais nous avons quand même de l’espoir. »

Aucune certitude à ce stade sur les chances de survie des travailleurs. Les inondations ont endommagé les systèmes électriques et depuis le 16 avril, plus aucun contact radio n’a pu être établi avec les mineurs coincés dans les galeries.

À lire aussi : « 20 jours après, on a toujours espoir de retrouver nos collègues » dans la mine souterraine

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