Site icon LE JOURNAL.AFRICA

Au Burkina Faso, l’armée annonce avoir tué au moins 50 présumés terroristes

A Burkina Faso soldier patrols at entrance of the Goudebo refugee camp for Malian refugees, in Dori on February 3, 2020. - More than 8 000 Malian refugees live in in the Goudebo refugee camp. (Photo by OLYMPIA DE MAISMONT / AFP) / “The erroneous mention[s] appearing in the metadata of this photo by OLYMPIA DE MAISMONT has been modified in AFP systems in the following manner: [A Burkina Faso soldier patrols at entrance of the Goudebo refugee camp for Malian refugees, in Dori on February 3, 2020. More than 8 000 Malian refugees live in in the Goudebo refugee camp.] instead of [A Burkina Faso soldier patrols at a camp sheltering Internally Displaced People (IDP) from Mali in Dori, on February 3, 2020. 600 000 Internally Displaced People (IDP) have fled recent attacks in northern Burkina.]. Please immediately remove the erroneous mention[s] from all your online services and delete it (them) from your servers. If you have been authorized by AFP to distribute it (them) to third parties, please ensure that the same actions are carried out by them. Failure to promptly comply with these instructions will entail liability on your part for any continued or post notification usage. Therefore we thank you very much for all your attention and prompt action. We are sorry for the inconvenience this notification may cause and remain at your disposal for any further information you may require.”

Ce bilan a été rendu public, ce lundi 9 mai 2022, par l’armée burkinabè. Il s’agit de deux opérations conduites dans deux régions différentes du pays.

Une première opération de l’armée s’est produite dans le Nord-Ouest, plus précisément, dans la boucle du Mouhoun. Une embuscade aurait été tendue par une dizaine de personnes et l’unité Garsi (Groupe d’action rapide de surveillance et d’intervention) de Barani a, selon l’état-major de l’armée, « vigoureusement réagi ».

L’armée précise que cette unité a « mis les assaillants en déroute, neutralisant au moins 40 terroristes ». Du matériel de combat a été récupéré suite à un ratissage.

Attaques fréquentes

La seconde opération s’est déroulée dans la province du Poni, à la frontière avec le Ghana et la Côte d’Ivoire. Cette fois, c’est une unité du 22e régiment d’infanterie du commando de Gaoua qui était à la manœuvre, épaulé par les Volontaires pour la défense de la patrie. L’armée indique que dix présumés terroristes ont été « neutralisés » et que des armes ont été saisies.

La sécurité est un aspect important pour le président de la transition : les attaques sont fréquentes ces derniers jours. Samedi, dix supplétifs de l’armée et deux civils ont été tués dans une embuscade tendue par des présumés jihadistes dans le Nord.

Quitter la version mobile