Le vice-président ivoirien, Tiémoko Meyliet Koné, a effectué une visite de quelques heures en Guinée-Bissau. Il était porteur d’un message du président Alassane Ouattara pour son homologue Umaro Sissoco Embaló. Il n’y a pas eu de déclaration officielle, mais il a indiqué avoir fait avec le chef de l’État bissau-guinéen un tour d’horizon des sujets régionaux, notamment la situation en Guinée, au Burkina Faso, et au Mali.
Avec notre correspondant à Bissau, Allen Yero Emballo
Rien n’a filtré du tête-à-tête entre le vice-président ivoirien et le chef de l’État bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló.
Cependant, devant la presse, Tiémoko Meyliet Koné, ancien gouverneur de la Banque centrale de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), dit n’avoir pas eu l’occasion de faire ses adieux au président Embaló quand il avait été appelé à la vice-présidence ivoirienne. Cela n’a été possible que maintenant.
Renforcement des liens avec la Côte d’Ivoire
Les relations entre Bissau et Abidjan ont connu un réchauffement ces derniers temps. Bissau cherche à renforcer ses liens avec la Côte d’Ivoire plus expérimentée dans les domaines de l’agriculture et des mines. Autres sujets abordés au cours de l’audience, selon un proche du dossier : le prochain sommet des chefs d’État de la Cédéao prévu avant fin mai et la participation des troupes ivoiriennes à la force de la Cédéao.
La Côte d’Ivoire doit envoyer une centaine d’hommes dans le cadre de la force d’appui à la stabilisation de la Guinée-Bissau. Cette armée de 631 hommes sera aussi composée de Ghanéens, Nigérians, et de Sénégalais.