Damaris Muthee Mutua a été retrouvée morte mardi 19 avril à Iten dans l’ouest du pays. La police soupçonne son petit ami. Ce nouveau meurtre ravive le souvenir de l’assassinat, l’an dernier, de la coureuse de fond Agnès Tirop, dans cette même ville, mondialement connue pour ses centres d’entrainement de haut niveau.
Avec notre correspondante à Nairobi, Florence Morice
Le corps sans vie de Damaris Muthee Mutua, 28 ans, a été retrouvé mardi par la police dans une maison dans la banlieue d’Iten. Mais le meurtre de l’athlète bahreïnie d’origine kényane pourrait remonter au week-end dernier. Les soupçons portent sur son petit ami, un coureur, lui aussi qui aurait depuis fui le Kenya pour l’Éthiopie.
Selon Tom Makori, le chef de la police dans le comté la maison où a été faite la macabre découverte était louée à son nom, et un voisin a déclaré l’y avoir vu encore dimanche matin. « Nous avons lancé une chasse à l’homme » pour le retrouver indique cette source.
Avant de revêtir le dossard du Bahreïn, Damaris Muthée Mutua avait remporté plusieurs médailles pour le Kenya lors des Jeux olympiques de la jeunesse de Singapour en 2010 et aux championnats d’athlétisme junior d’Afrique de l’Est à Khartoum.
Si les circonstances exactes de son décès restent encore incertaines, ce meurtre ravive le choc provoqué par le décès de l’athlète Agnès Tirop, double médaillée de bronze aux championnats du monde, retrouvée morte à son domicile en octobre dernier. Inculpé pour son meurtre, son mari est actuellement en détention mais nie les accusations portées contre lui. Ses avocats tentent d’obtenir sa libération sous caution.