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RDC: Thomas Lubanga et Floribert Ndjabu retrouvent la liberté en Ituri

FILE PHOTO: Former Congolese warlord Thomas Lubanga awaits the judges' verdict in the courtroom of the International Criminal Court (ICC) in The Hague, December 1, 2014. Appeal judges at the International Criminal Court on Monday upheld the conviction of Congolese war criminal Thomas Lubanga, bringing to a close the permanent war crimes court's first case. Lubanga, 53, who has been on trial since 2006, was convicted of war crimes for using child soldiers during a conflict in the Democratic Republic of Congo in 2002/03. REUTERS/Michael Kooren (NETHERLANDS - Tags: POLITICS CRIME LAW CIVIL UNREST CONFLICT HEADSHOT) - GM1EAC201NS01/File Photo

Les deux anciens chefs de guerre étaient détenus, depuis deux mois, par le groupe armé Codeco dans cette province, du nord-est, où ils avaient eux-mêmes sévi au début des années 2000. Ils faisaient partie d’un groupe de négociateurs envoyés sur place par le président Tshisekedi pour discuter d’un cessez-le-feu. L’armée assure que leur libération est intervenue au cours d’une opération montée cette nuit, mais cette version est sujette à caution.

Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa

Les conditions de cette libération sont encore floues. Une chose est sûre, Thomas Lubanga

Pour l’armée, les otages ont été libérés de force lors d’une opération, mais selon leurs proches, ils se seraient évadés craignant une exécution imminente. C’est donc par mécanisme de survie que vers deux heures, l’un des deux colonels des forces armées, également otage, a neutralisé deux miliciens qui les surveillaient. Il s’est ensuite enfui avec ses codétenus, muni de deux armes ravies aux miliciens. L’armée ne les aurait aperçus que vers quatre heures dans une petite localité, Lopa, au pied d’une colline.

Le gouverneur militaire de l’Ituri ne s’est pour le moment pas exprimé. Mais quel que soit le scénario, c’est en tout cas la fin pour la partie gouvernementale d’une période de chantage de la part des ravisseurs. Ils avaient déjà obtenu début avril la remise en liberté de certains assaillants en contrepartie de la libération de trois otages, dont le général Germain Katanga, ancien chef de guerre.

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