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Reprise des pourparlers entre le gouvernement tchadien et les mouvements politico-militaires à Doha

Participants listen to a speech by Qatar's Minister of State for Foreign Affairs Sultan bin Saad Al-Muraikhi as the Chad Peace Negotiations start in Qatar's capital Doha, on March 13, 2022. (Photo by KARIM JAAFAR / AFP)

Après deux jours de suspension en raison du week-end, les pourparlers entre le gouvernement tchadien et les mouvements politico-militaires ont repris ce dimanche 27 mars à Doha, au Qatar. La capitale de l’émirat abrite les pourparlers depuis le 13 mars. Pour cette reprise, les médiateurs ont fait un compte-rendu des exigences des trois groupes rebelles rencontrés la semaine dernière. Et, le ministre des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zène, qui devait se rendre à une rencontre régionale sur le Sahel, a dû céder son fauteuil de négociateur en chef pour le compte de l’État tchadien, à l’ancien chef de file de l’opposition, Saleh Kebzabo, vice-président du comité gouvernemental chargé des négociations. 

Avec notre correspondant à Ndjamena, Madjiasra Nako

Les négociateurs qataris ont rencontré pendant une demie heure la délégation gouvernementale ce dimanche pour un point d’étape. Les représentants de Ndjamena ont aussi remis aux médiateurs un document intitulé « projet d’accord ». Lesquels ont demandé quelques jours pour proposer au gouvernement une synthèse des exigences des groupes rebelles. 80% des exigences de ces groupes se recoupent, indique une source qui a pu consulter les documents.

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Ce lundi, ce sera au tour des mouvements politico-militaires de rencontrer la médiation. En plus des revendications, ils pourront aussi demander des éclaircissements sur une présumée tentative d’assassinat de Takilal Ndolassem, le porte-parole du Front populaire pour la libération du Sud, l’un des mouvements présents à Doha.

L’information publiée sur les réseaux sociaux, via un faux compte créé au nom du ministère de l’Intérieur, a provoqué de l’incompréhension et une vague d’indignation. Contacté par RFI, le concerné parle plutôt d’un appel au meurtre et non d’une tentative d’assassinat.

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