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Burkina Faso: des commentaires après la publication de la liste des députés de la transition

This picture taken on March 20, 2019 shows the presidential palace in Ouagadougou. (Photo by Olympia DE MAISMONT / AFP)

Les membres de la future Assemblée de la transition sont connus. Les noms de ces députés ont été publiés ce week-end à Ouagadougou. Dans cette liste figurent des personnalités bien connues de la sphère politique, mais aussi de parfaits inconnus. Selon les observateurs, cette nouvelle assemblée ne comporte pas assez de spécialistes pour faire face aux défis de la refondation annoncée par le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba.

Avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani

Dans cette future Assemblée, on retrouve Luc Adolphe Tiao, le dernier Premier ministre de Blaise Compaoré, professeur Abdoulaye Soma, président de l’ex-opposition non alignée ; des acteurs de la société civile tels que docteur Arouna Louré du mouvement des Révoltés, Pascal Zaida, porte-parole de la Coordination nationale pour une transition réussie, Valentin Yamkoudougou du mouvement Sauvons le Burkina et le président du Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso Moumouni Dialla figurent également sur la liste.

Des élèves, des étudiants, agriculteurs, garagiste, aviculteurs, avocats, enseignants, forces de défense et sécurité, commerçants, artisans, journalistes, chefs d’entreprise… entre autres siégeront au sein de la nouvelle Assemblée diversifiée. « Le profil de spécialisation n’est pas suffisant au sein de cette Assemblée de transition », fait remarquer l’analyste politique Siaka Coulibaly.

Au vu les réformes à entreprendre, l’Assemblée aurait dû être très spécialisée comme la commission qui a travaillé sur la charte, ou alors faire participer un nombre plus important de personnes, selon cet observateur. « Certainement que les commissions en dehors du Parlement travailleront et transmettront les propositions de lois au gouvernement et tout cela serait validé par les députés », souligne Siaka Coulibaly.

À lire aussi : au Burkina Faso, la durée de la transition fixée à trois ans

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