Etant rappelé le caractère documenté de nos émissions ayant entraîné la coupure de nos émetteurs, au Mali même, en soutien à ces coupures, Maliweb dénonce tout à la fois une « campagne d’intoxication », ainsi que ce que site internet appelle des « reportages sans fondement remplies d’inexactitudes sur l’armée malienne ».
Le Pélican n’écrit pas autre chose. Selon ce journal malien, « les Puissances occidentales, en tête la France, ne vont jamais laisser tranquilles les Autorités de la Transition ». Pour Le Pélican, pas de doute, « les ennemis du Mali (…) mettront tout en œuvre pour pouvoir freiner l’élan d’intégration économique en cours entre Bamako et Nouakchott. Ils ne voudront jamais que les relations entre les deux pays soient au beau fixe ».
Mais au-delà des frontières du Mali, la presse condamne très largement la coupure de nos émetteurs. Témoin le Niger. « C’est très gravissime en soi dans tout pays, lorsque les autorités en viennent à expulser un journaliste, à l’emprisonner, ou à mettre une chape de plomb sur un média. C’est la totale », estime ainsi Mourya, la voix du Niger. Selon ce journal nigérien, RFI et France 24, accusées « de mettre l’huile sur le feu ou de diffus...