En RDC, la session parlementaire ordinaire du mois de mars a été ouverte ce mardi 15 mars 2022. Les parlementaires auront un agenda particulièrement chargé notamment avec les débats autour de différents textes sur l’organisation des élections. En dépit de ce programme fourni, ils veulent également mettre un accent particulier sur le contrôle de l’action gouvernementale particulièrement sur les suivis des recommandations adressées à l’exécutif national.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Dans son discours, Modeste Bahati Lukwebo, président du Sénat, a promis de suivre particulièrement l’exécution du budget 2022. Il a demandé au gouvernement de se pencher sur les mesures fiscales arrêtées afin d’atteindre les objectifs fixés dans la loi des finances 2022. Cette recommandation intervient au moment où le Fonds monétaire international vient d’appeler le gouvernent congolais à la vigilance suite à l’impact éventuel de la crise ukrainienne sur l’économie congolaise.
Respect de l’orthodoxie budgétaire
Modeste Bahati Lukwebo a insisté sur le respect de l’orthodoxie financière qui doit être, selon lui, de stricte application. Concernant la grève des enseignants, il a demandé au gouvernement de respecter les engagements pris envers les professeurs d’universités et les cadres scientifiques.
C’est également le même ton du côté de l’Assemblée nationale. Son président, Christophe Mboso, annoncé que son bureau veillera à la programmation systématique, chaque mercredi, des initiatives de contrôle jugées recevables.
Evaluation sans complaisance
Au cours de la présente session, a-t-il promis, les députés procéderons, tant à travers les commissions concernées qu’en plénière, à l’évaluation sans complaisance de la mise en œuvre effective de toutes les recommandations par les membres du gouvernement, les régies financières et les structures étatiques concernées. Christophe Mboso avait été précédemment critiqué par certains députés qui l’accusent d’être complaisant et de ménager l’actuel gouvernement.
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