L’opposant, dans une déclaration publiée sur les réseaux sociaux samedi dernier, a appelé les institutions habilitées à déclarer la vacance de pouvoir au Gabon suite au mauvais état de santé du président Ali Bongo. « C’est un leader en perte de vitesse qui tente d’exister médiatiquement », a riposté Jessye Ella Ekogha, porte-parole de la présidence gabonaise lors d’une conférence de presse.
La vacance du pouvoir, c’est un disque qui est rayé. C’est quelque chose que beaucoup d’acteurs politiques répètent. Répéter 100 fois un mensonge, ça n’en fait pas une vérité. Si on part sur le fond de la déclaration. La vacance du pouvoir, c’est le fait qu’il n’y ait pas d’exercice de la fonction. Je pense qu’aujourd’hui, on a tous vu le président de la République rencontrer différents acteurs. Quand monsieur Jean Ping appelle les institutions, que d’ailleurs il ne reconnaissait pas, à agir, on peut se poser une question. Quand monsieur Jean Ping appelle la communauté internationale à agir sur la vacance du pouvoir parce que le président de la République n’exercerait pas sa fonction, on peut se poser la question de savoir, c’est qui la communauté internationale? La communauté internationale, est-ce que ce n’est pas l’Union européenne par exemple? Est-ce qu’on n’a pas eu il y a quelques jours le président de la République qui s’est entretenu avec la présidente de la commission de l’Union européenne ? Donc si l’opposition a une définition autre de la vacance du pouvoir et de ce qu’est la communauté internationale, il serait bon qu’ils nous donnent l’information et que nous puissions parler tous d’une même voix.
Jessye Ella Ekogha, porte-parole de la présidence gabonaise