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Éthiopie: signes d’une reprise diplomatique en vue d’un cessez-le-feu dans le Tigré

En Éthiopie, les visites officielles se multiplient, depuis la semaine dernière et la médiation de l’Union africaine menée par Olusegun Obasanjo continue entre le gouvernement et la rébellion du TPLF. Malgré les combats qui continuent dans la région de l’Afar, de nombreux signes pointent vers la possibilité de s’acheminer bientôt vers un cessez-le-feu dans le Tigré.

Le nouvel envoyé spécial du président américain Joe Biden est la dernière personnalité d’importance à avoir atterri, ces derniers jours, à Addis-Abeba. David Satterfield est arrivé dimanche 13 février pour une visite de 48 heures au cours de laquelle il a rencontré le gouvernement, l’ONU, l’Union africaine et les humanitaires. Et il est arrivé dans le sillage de l’envoyée spéciale de l’Union européenne pour la Corne de l’Afrique, Annette Weber, puis de la vice-secrétaire générale de l’ONU, Amina Mohammed.

Tous sont venus avec un objectif à moyen terme: obtenir un accord entre les belligérants.

Amina Mohammed s’est réjouie qu’il y ait désormais « moins d’hostilités qu’il y a quelques mois » et a dit que l’Ethiopie était dans « une bien meilleure position » pour résoudre le conflit. Quant à Annette Weber, elle a révélé que des discussions étaient en cours pour que le TPLF ne soit plus désigné comme une « entité terroriste », et que l’on parlait aussi d’un futur « cessez-le-feu ».

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Sur le terrain, de l’aide d’urgence de l’OMS a enfin pu commencer à être acheminée à Mekele, la capitale du Tigré, vendredi 11 février : 33 tonnes d’équipement médical destiné à des soignants dépourvus de tout, depuis des semaines.

 

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