Elles sont étudiantes en médecine, infirmières, sages-femmes, médecins, agents de santé et sont victimes de harcèlement sexuel ou de viols sur leur lieu de travail. La plupart du temps, leurs agresseurs sont des collègues masculins. Au Togo, le Syndicat national des praticiens hospitaliers alerte sur un phénomène encore tabou. Les victimes veulent rester anonymes et n’osent pas porter plainte.
C’est généralement lors d’un moment où elles sont seules avec leur responsable, ou durant des gardes, ou lorsque qu’elles doivent passer des examens, on leur dit qu’il faudrait des faveurs sexuelles contre des notes ou des épreuves ou bien pendant des périodes de stage où elles doivent faire objet de notation donc oui des fois il y a des pressions sur elles. Je ne vous donnerai pas de chiffre, mais je vous dirai qu’elles sont nombreuses.
Docteur Gilbert Tsolenyanu, secrétaire général du Syndicat national des praticiens hospitaliers