Ouverture ce jeudi matin Accra, capitale du Ghana d’un sommet extraordinaire des chefs d’Etats de la Cédéao. Si les drapeaux des 15 pays membres de l’institution sous-régionale seront visibles dans la salle de la réunion, trois fauteuils resteront vides : ceux du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso. Trois pays suspendus après des coups d’Etat militaires. Et le dossier du Burkina Faso sera la priorité des chefs d’Etat.
Avec notre envoyé spécial à Accra, Serge Daniel
C’est le dossier du Burkina Faso qui sera la une du programme des chefs d’Etat. Plusieurs, dont l’ivoirien Alassane Ouattara ont déjà annoncé qu’ils seront présents. Après le discours d’ouverture du Président ghanéen Nana Akufo-Addo, également président en exercice de la Cédéao, un huis clos va débuter. Un rapport de mission au Burkina Faso sera religieusement écouté par les chefs d’Etat.
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Mais dores et déjà des diplomates ne le cachent pas. Le chef des putschistes de Ouagadougou, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a plutôt fait bonne impression à ceux qui l’ont rencontré. L’homme a passé un an au Mali de 2020 à 2021 comme caque bleu de l’ONU au sein de la Minusma. Il a rétabli la Constitution de son pays après l’avoir suspendu dès l’annonce du coup d’Etat.
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« Au Burkina, tout va se jouer essentiellement sur la durée de la transition. Il faut transition courte », explique un interlocuteur très au fait du dossier. Lors du même sommet, les situations du Mali et de la Guinée – deux autres pays dirigés par des auteurs de coups d’Etat – seront débattues.