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Mali: l’Algérie met en garde contre «une transition longue»

Dans un communiqué paru mardi, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune déclare être disponible pour aider à la mise en place d’un plan de sortie de crise, qui tienne comptes aussi bien des exigences internationales que des aspirations légitimes du peuple malien. Après les lourdes sanctions infligées ce week-end par la Cédéao à Bamako, la présidence algérienne plaide pour un dialogue serein et réaliste entre les deux parties.

Amener la Cédéao et le Mali à dialoguer mais aussi le retour rapide d’un pouvoir civil à Bamako : ce sont les objectifs affichés par Alger

Abdelmadjid Tebboune se joint ainsi aux voix françaises et américaines qui ont demandé à la junte malienne d’organiser rapidement des élections. Le président algérien souhaite que cette année 2022 soit celle de l’instauration d’un ordre constitutionnel rassembleur et consensuel. 

Alors que le gouvernement malien envisage une période transitoire de cinq ans maximum, l’Algérie estime « raisonnable et justifiable une période ferme de 12 à 16 mois ». Elle met en garde contre les conséquences politiques, sécuritaires et économiques que peut avoir une transition top longue.

Seule une approche inclusive pourrait répondre aux problèmes structurels maliens ainsi qu’aux nombreux défis que le gouvernement doit relever, en particulier celui de la lutte contre le terrorisme, estime le chef de l’État algérien 

En tant que pays voisin, ami et président du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, l’Algérie se dit ainsi prête à aider à la désescalade des des tensions entre la Cédéao et le Mali.

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