L’incendie est désormais éteint au Parlement sud-africain. Le feu avait repris, ce lundi après-midi, provoquant de nouveaux dégâts, puis été maîtrisé dans la nuit. L’Assemblée nationale est détruite tout comme l’ancienne Chambre, bâtiment originel qui remonte à la fin du XIXe siècle. On ne connaît pas encore les cause du sinistre, mais l’unique suspect a été présenté à la justice, ce mardi 4 janvier 2022.
Avec notre correspondant à Johannesburg, Romain Chanson
Vol, incendie et installation d’un engin explosif sont les chefs d’inculpation qui pèsent sur Zandile Christmas Mafe. Cet homme de 49 ans, habitant du township de Kyaletisha, avait été interpellé au moment de l’incendie.
Il aurait pénétré dans les locaux du Parlement via la fenêtre d’un bureau. Les caméras de surveillance l’ont capté vers deux heures du matin, mais aucun agent de sécurité n’était posté derrière les écrans de contrôle pour lancer l’alerte.
L’homme ne s’est pas expliqué sur la raison de sa présence sur les lieux du sinistre lors de sa première audition devant la justice, mais il plaide non coupable. Habillé d’une chemise grise, le visage fermé, le suspect avait l’air perdu au milieu des caméras qui le cernaient.
Zandile Christmas Mafe restera en prison jusqu’à mardi prochain, date de la prochaine audience. Elle a été repoussée à la semaine prochaine pour pouvoir mener une enquête approfondie. En effet, la reprise de l’incendie lundi après-midi avait empêché les experts de se rendre sur ce qui est qualifié de « scène de crime ». Dans l’attente, l’opposition accuse le gouvernement de négligence.