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Ces athlètes africains qui ont marqué le monde des sports en 2021

TOKYO, JAPAN - JULY 25: Ahmed Hafnaoui of Team Tunisia celebrates after winning the Men's 400m Freestyle Final on day two of the Tokyo 2020 Olympic Games at Tokyo Aquatics Centre on July 25, 2021 in Tokyo, Japan. (Photo by Diego Souto/ Quality Sport Images/Getty Images)

En athlétisme, en football, en MMA, aux Jeux olympiques, nombreux sont les athlètes d’Afrique à avoir marqué la planète sports, ces derniers mois. Voici onze champion(ne)s du continent qui ont brillé en 2021.

Feryal Abdelaziz (Karaté/Egypte)

Peu connue avant Tokyo 2021, Feryal Abdelaziz a marqué les esprits en devenant la première Egyptienne médaillée d’or aux Jeux olympiques. Qui plus est en karaté, discipline dont c’était la première apparition aux JO. La jeune athlète de 22 ans a ensuite décroché une médaillée d’or par équipes aux Championnats du monde 2021. Elle est le symbole de la réussite de l’Egypte dans ce sport.

Ali Farag (Squash/Egypte)

Le Mr Fantastic du squash a vécu une année 2021 pleine aussi bien sur le plan personnel – sa compagne, la championne Nour El Tayeb, a accouché d’une fille – que sportif avec notamment son sacre lors des Championnats du monde PSA 2020-2021. L’Egyptien termine donc en tête du classement mondial des joueurs professionnels.

Ahmed Hafnaoui (Natation/Tunisie)

L’une des révélations et surprises des Jeux de Tokyo 2021. A 18 ans seulement, il a décroché l’or olympique sur 400 mètres nage libre. Avant les Championnats d’Afrique 2018 à Alger, peu connaissaient son potentiel. Depuis, le Tunisois a confirmé en remportant la médaille d’argent sur 1.500 mètres, lors des Mondiaux en petit bassin, avec le record d’Afrique et un des meilleurs chronos de tous les temps à la clé.

Eliud Kipchoge (Athlétisme/Kenya)

Le 8 août 2021 à Sapporo, au Nord du Japon, le Kényan est devenu le troisième marathonien de l’histoire à conserver son titre olympique, après l’Ethiopien Abebe Bikila (1960 et 1964) et l’Allemand de l’Est Waldemar Cierpinski (1976 et 1980). Le recordman de la distance (2 heures, 1 minute et 39 secondes) sera-t-il encore au rendez-vous à Paris en 2024 ?

Faith Kipyegon (Athlétisme/Kenya)

Elle aussi a conservé sa médaille d’or, aux Jeux de Tokyo 2021. Mais sur 1.500 mètres, avec une fin de course canon et un record olympique à la clé (3 minutes, 53 secondes et 11 centièmes). A 27 ans seulement, la Kényane n’a pas fini d’en battre et de gagner des titres.

Ntando Mahlangu (Athlétisme/Afrique du Sud)

Le Sud-Africain est un prodige du para-athlétisme. Après avoir gagné une médaille d’argent à 14 ans seulement aux Jeux de Rio, il s’en est offert deux en or à ceux de Tokyo 2021 (saut en longueur T63 et 200 mètres T61) à 19 ans. Champion du monde à Dubaï en 2019, Ntando Mahlangu devra toutefois attendre pour défendre son titre, les organisateurs des Mondiaux 2022 de Kobe ayant demandé leur report à 2024. 

Christine Mboma (Athlétisme/Namibie)

La météorite Mboma s’est abattue sur le monde du sprint aux Jeux de Tokyo en remportant à 18 ans seulement la médaille d’argent sur 200 mètres, malgré une technique de course très rudimentaire et son inexpérience sur cette distance. Interdite de courir le 400 mètres à cause de son hyperandrogénie, la Namibienne s’est en effet rabattue sur le demi-tour de piste. Elle y a pris une revanche cinglante sur les règlements de la fédération internationale d’athlétisme.

Edouard Mendy (Football/Sénégal)

Depuis son arrivée à Chelsea en septembre 2020, le gardien de but sénégalais explose au grand jour. Vainqueur de la Ligue des champions 2021 avec le club anglais, le Sénégalais enchaîne les prestations de grande classe et garde souvent sa cage inviolée. 2022, sera-t-elle aussi l’année de Mendy, qui va disputer la Coupe d’Afrique des nations au Cameroun avec l’équipe du Sénégal ?

Francis Ngannou (MMA/Cameroun)

Le 27 mars 2021, Francis Ngannou mettait KO le champion du monde des poids lourds de l’Ultimate Fighting Championship (UFC), Stipe Miocic, celui-là même qui lui avait donné une leçon de MMA trois ans plus tôt. S’ensuivait une tournée au Cameroun avec la ceinture. Depuis, le Camerounais est en froid avec l’UFC, avec laquelle il peine à renégocier un nouveau contrat. Mais il aura l’occasion de régler ses comptes le 22 janvier 2022 avec sa première défense de titre, face au Français Ciryl Gane.

Tatjana Schoenmaker (Natation/Afrique du Sud)

La nouvelle icône de la natation africaine est arrivée. Avec le Tunisien Ahmed Hafnaoui, la Sud-Africaine, médaillée d’or sur 200 mètres brasse et d’argent sur 100 m brasse à Tokyo 2021, incarne en tout cas la relève continentale. En mai prochain, elle devrait être de retour au Japon pour tenter de décrocher un podium aux Mondiaux 2022 de Fukukoa.

Kamaru Usman (MMA/Nigeria)

En 2021, « The Nigerian Nightmare » aura défendu avec succès à trois reprises sa ceinture de champion du monde des poids mi-moyens de l’UFC. Une activité rare pour un tenant du titre. En mal de défi dans sa catégorie, le Nigérian n’exclut désormais plus d’affronter son ami et compatriote Israel Adesanya, champion, lui, des poids moyens. 

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